NOM
rmmod − Décharger un module.
SYNOPSIS
rmmod [ −aehrsvV] module ...
DESCRIPTION
rmmod décharge de la mémoire les modules chargés dans le noyau en cours d’exécution.
rmmod essaye d’enlever un ensemble de modules du noyau, à condition qu’ils ne soient ni en cours d’utilisation, ni nécessaires à d’autres modules.
S’il y a plus d’un module sur la ligne de commande, ils sont retirés dans l’ordre indiqué. Ceci permet le déchargement de modules empilés.
Avec l’option ’-r’, une suppression récursive est tentée. Ceci signifie que si un module au sommet de la pile est indiqué sur la ligne de commande, tous les modules qu’il utilise seront supprimés si possible, et ainsi de suite.
OPTIONS
−a, −−all
Réaliser l’auto-nettoyage : marquer les module non utilisés comme "à nettoyer" et supprimer ceux déjà marqués. Ces derniers n’ont pas été utilisés depuis le dernier auto-nettoyage. La suppression en deux passes éviter de décharger des modules temporairement inutilisés.
−e, −−persist
Sauver les données
persistantes pour les modules indiqués, sans en
décharger aucun. Si aucun module n’est
indiqué, alors la sauvegarde a lieu pour tous les
modules qui ont des données persistantes. Les
données sont sauvegardées seulement si le
noyau et modutils supportent les données persistantes
et si /proc/ksyms contient une entrée
__insmod_modulename_Ppersistent_filename
−h, −−help
Affiche une page d’aide et se termine.
−r, −−stacks
Supprime une pile de module.
−s |
Affiche tout via syslog(3) plutôt que sur le terminal. |
−v, −−verbose
Mode volubile.
−V, −−version
Affiche le numéro de version de modutils.
DONNÉES PERSISTANTES
Si un module contient des données persistantes (voir insmod(8) et modules.conf(5)) alors la suppression de ce module écrit toujours ces données dans le fichier dans l’entrée __insmod _P symbol. On peut aussi sauvegarder les données persistantes à tout moment par rmmod -e, sans décharger aucun module.
Quand les
données persistantes sont écrites dans le
fichier, elles sont précédées par une
ligne de commentaire
#% version_noyau horodatage
Les lignes de commentaires générées
automatiquement commencent par ’#%’, elles sont
toutes supprimées du fichier existant, mais les
autres commentaires sont préservés. Les
valeurs des données sont écrites, en
conservant l’ordre des commentaires et affectations.
Les nouvelles valeurs sont ajoutées à la fin
du fichier. Si le fichier contient des valeurs absentes du
module, elles sont préservées mais
précédées d’un commentaire
d’avertissement. Ceci permet à un utilisateur
de changer de versions de noyau sans perdre de
données persistantes et sans message
d’erreur.
Note : Pour les commentaires, le premier caractère non-blanc de la ligne doit être module. Les espaces en début de ligne sont ignorés, mais tout le reste est transmis tel quel en option à insmod.
VOIR AUSSI
insmod(8), lsmod(8), ksyms(8), modprobe(8).
BOGUES
rmmod [−V | −−version] devrait afficher la version et se terminer immédiatement. Au lieu de cela, il affiche la version et se cmporte comme si aucun option n’était fournie.
HISTOIRE
Le support des
modules a été conçu initialement par
Illustre Anonyme.
La version initiale pour Linux par Bas Laarhoven
<bas [AT] vimec.nl>
Version 0.99.14 par Jon Tombs <jon [AT] gtex02.es>
Étendu par Bjorn Ekwall <bj0rn [AT] blox.se>
Mis à jour pour Linux 2.1.17 par Richard Henderson
<rth [AT] tamu.edu>
Mis à jour Linux 2.2.2 par Bjorn Ekwall
<bj0rn [AT] blox.se>
Mis à jour modutils 2.3.20 par Keith Owens
<kaos [AT] ocs.au>
Données persistantes modutils 2.3.22 par Keith Owens
<kaos [AT] ocs.au>
TRADUCTION
Thierry Vignaud
<tvignaud [AT] mandrakesoft.com>, 2000
Christophe Blaess, 2003.