NOM
ttyslot - Trouver l’emplacement du terminal en cours dans un fichier
SYNOPSIS
#include <unistd.h> /See NOTES */
int ttyslot(void);
Exigences de macros de test de fonctionnalités pour la glibc (consulter feature_test_macros(7)) :
ttyslot() :
Since glibc 2.24:
_DEFAULT_SOURCE
From glibc 2.20 to 2.23:
_DEFAULT_SOURCE ||
_XOPEN_SOURCE && _XOPEN_SOURCE < 500
Glibc 2.19 and earlier:
_BSD_SOURCE ||
_XOPEN_SOURCE && _XOPEN_SOURCE < 500
DESCRIPTION
La fonction ttyslot() renvoie la position de l’entrée du terminal en cours dans un fichier.
« Dans quel fichier ? » demandez-vous... Bonne question ; voyons un peu d’histoire.
Histoire
ancienne
Il existait un fichier /etc/ttys dans UNIX V6,
qui était consulté par init(1) afin de
savoir que faire sur chaque terminal. Chaque ligne
était composée de trois caractères. Le
premier était « 0 » ou
« 1 », le « 0 »
signifiant « ignoré ». Le
second caractère indiquait le terminal :
« 8 » signifiant
« /dev/tty8 ». Le troisième
caractère était un argument pour
getty(8) indiquant la séquence de vitesses
à essayer (« - » signifiait
« essayer à partir de 110
bauds »). Ainsi, une ligne typique était
« 18- ». Une déconnexion sur
une ligne se faisait en changeant le
« 1 » en « 0 »,
en envoyant un signal à init, en rechangeant à
l’inverse et en renvoyant un signal.
Sous UNIX V7, le format a changé : le second caractère devenait l’argument pour getty(8) indiquant la séquence de vitesses à essayer (« 0 » signifiait « essayer en boucle 300-1200-150-110 bauds » et « 4 » signifiait « console DECwriter ») tandis que le reste de la ligne contenait le nom du terminal. Une ligne typique était « 14console ».
Les systèmes ultérieurs utilisèrent une syntaxe plus élaborée. Les systèmes type System V employaient /etc/inittab à la place.
Histoire
ancienne (bis)
D’autre part, il existe un fichier /etc/utmp
listant les gens actuellement connectés. Il est
géré par login(1). Il a une taille
fixe, et la position appropriée dans le fichier est
déterminée par login(1) en utilisant
l’appel ttyslot() pour trouver le numéro
de la ligne dans /etc/ttys (à partir de
1).
SÉMANTIQUE
DE TTYSLOT
Ainsi, la fonction ttyslot() renvoie l’index du
terminal de contrôle du processus appelant dans le
fichier /etc/ttys, qui est aussi (en principe)
l’index de l’entrée pour
l’utilisateur en cours dans le fichier
/etc/utmp. BSD utilise encore le fichier
/etc/ttys, mais pas les système de type
System V, qui ne peuvent donc pas s’y
référer. Sur ces systèmes, la
documentation dit que ttyslot() renvoie l’index
de l’utilisateur appelant dans la base de
données de comptabilité des utilisateurs.
VALEUR RENVOYÉE
Si elle réussit, cette fonction renvoie le numéro d’entrée. Si elle échoue (par exemple si aucun des descripteurs 0, 1 ou 2 n’est associé avec un terminal trouvé dans la base de données), elle renvoie 0 sur UNIX V6, V7 et les systèmes BSD, mais -1 sur les autres systèmes V.
ATTRIBUTS
Pour une explication des termes utilisés dans cette section, consulter attributes(7).
CONFORMITÉ
SUSv1 ; mentionné comme historique dans SUSv2 ; supprimé dans POSIX.1-2001. SUSv2 demande un -1 en cas d’erreur.
NOTES
The utmp file is found in various places on various systems, such as /etc/utmp, /var/adm/utmp, /var/run/utmp.
L’implémentation de cette fonction dans la glibc 2 lit le fichier _PATH_TTYS, défini dans <ttyent.h> comme "/etc/ttys". Elle renvoie 0 en cas d’erreur. Comme les systèmes Linux n’ont habituellement pas de « /etc/ttys », elle renverra toujours 0.
On BSD-like systems and Linux, the declaration of ttyslot() is provided by <unistd.h>. On System V-like systems, the declaration is provided by <stdlib.h>. Since glibc 2.24, <stdlib.h> also provides the declaration with the following feature test macro definitions:
(_XOPEN_SOURCE >= 500 || (_XOPEN_SOURCE && _XOPEN_SOURCE_EXTENDED)) && ! (_POSIX_C_SOURCE >= 200112L || _XOPEN_SOURCE >= 600)
Minix avait aussi fttyslot(fd).
VOIR AUSSI
getttyent(3), ttyname(3), utmp(5)
COLOPHON
Cette page fait partie de la publication 5.07 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des anomalies et la dernière version de cette page, peuvent être trouvées à l’adresse https://www.kernel.org/doc/man-pages/.
TRADUCTION
La traduction française de cette page de manuel a été créée par Christophe Blaess <https://www.blaess.fr/christophe/>, Stéphan Rafin <stephan.rafin [AT] laposte.net>, Thierry Vignaud <tvignaud [AT] mandriva.com>, François Micaux, Alain Portal <aportal [AT] univ-montp2.fr>, Jean-Philippe Guérard <fevrier [AT] tigreraye.org>, Jean-Luc Coulon (f5ibh) <jean-luc.coulon [AT] wanadoo.fr>, Julien Cristau <jcristau [AT] debian.org>, Thomas Huriaux <thomas.huriaux [AT] gmail.com>, Nicolas François <nicolas.francois [AT] centraliens.net>, Florentin Duneau <fduneau [AT] gmail.com>, Simon Paillard <simon.paillard [AT] resel.fr>, Denis Barbier <barbier [AT] debian.org> et David Prévot <david [AT] tilapin.org>
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