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NOM

top - Afficher les processus Linux

SYNOPSIS

top -hv|-bcEHiOSs1 -d délai -n limite -u|U utilisateur -p PID -o champ -w [colonnes]

Le commutateur traditionnel « - » et les espaces sont facultatifs.

DESCRIPTION

Le programme top fournit une vue dynamique en temps réel du système en cours d’exécution. Il peut afficher un résumé des informations du système aussi bien qu’une liste de processus ou tâches gérés sur le moment par le noyau. L’affichage des différents types de résumés d’informations du système ainsi que la présentation des types, de l’ordonnancement et de la taille des informations sur les processus sont tous réglables et ces paramètres peuvent être conservés pour les démarrages ultérieurs.

Le programme fournit une interface interactive aux fonctions limitées pour la manipulation de processus ainsi qu’une interface plus riche pour personnaliser sa propre configuration  —  l’interface couvrant toutes les facettes de ces opérations. Alors que vous vous référez à top tout au long de ce document, vous avez la liberté de le renommer comme vous l’entendez. Ce nouveau nom, probablement un alias, sera répercuté dans l’affichage de top et utilisé lors de la lecture et de l’écriture du fichier de configuration.

VUE D’ENSEMBLE

Documentation
Table des matières

VUE D’ENSEMBLE
Manipulation
Types de mémoire Linux
1. Options de la LIGNE de COMMANDE
2. Affichage du RÉSUMÉ
a. Moyennes de CHARGE et TEMPS D’ACTIVITÉ
b. États des TÂCHES et des PROCESSEURS
c. Utilisation de la MÉMOIRE
3. CHAMPS et COLONNES
a. DESCRIPTIONS des champs
b. GESTION des champs
4. Commandes INTERACTIVES
a. Commandes GLOBALES
b. Commandes de la ZONE de RÉSUMÉ
c. Commandes de la ZONE de TÂCHES
1. Présentation
2. Contenu
3. Taille
4. Tri
d. Palette de COULEURS
5. Dispositions d’AFFICHAGE ALTERNATIF
a. Vue d’ensemble du FENÊTRAGE
b. COMMANDES de fenêtrage
c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre
d. RECHERCHE dans une fenêtre
e. FILTRE dans une fenêtre
6. FICHIERS
a. Fichier de configuration PERSONNEL
b. AJOUT d’entrées d’INSPECTION
c. Fichier de configuration SYSTÈME
d. Fichier de restriction SYSTÈME
7. Échantillons d’ASTUCES IDIOTES
a. Magie du noyau
b. Fenêtres rebondissantes
c. La fenêtre du grand oiseau
d. Le coup de l’échange
8. BOGUES, 9. VOIR AUSSI

Manipulation
Lors de la manipulation de top, les deux touches les plus importantes sont celles qui permettent d’accéder à l’aide (« h » ou « ? ») et de quitter le programme (« q »). Vous pouvez tout aussi bien utiliser la combinaison des touches d’interruption classiques (« ^C ») quand vous avez terminé.

Au premier démarrage, top présente ces éléments d’écran habituels sur l’écran principal :
1) zone de résumé ;
2) en-tête de colonnes ou de champs ;
3) zone de tâches.

Ils seront tous présentés dans les sections suivantes. Une ligne d’invite ou de message existe entre les deux premières zones et ne mérite pas de plus amples explications.

L’écran principal de top s’adapte généralement plutôt bien aux modifications de dimensions du terminal sous X Window. D’autres écrans de top pourraient moins bien s’adapter, en particulier ceux contenant du texte statique. Cela dépend, au final, du gestionnaire de fenêtres et en particulier de l’émulateur de terminal. Leur vue de la taille du terminal et de son contenu pourrait éventuellement être différente de celle de top, qui est toujours basée sur les appels du système d’exploitation.

Suite à une opération de redimensionnement, si un écran de top est corrompu, paraît incomplet ou désordonné, taper simplement quelque chose d’inoffensif, comme un signe de ponctuation ou une touche de déplacement de curseur, le restaurera normalement. Dans des cas extrêmes, l’enchaînement suivant devrait sans doute fonctionner :
tche/cmd objectif

^Z suspendre top
fg reprendre top
<Gauche> forcer un redessin de l’écran (si nécessaire)

Si l’affichage est toujours corrompu, une étape peut encore être essayée. Insérez cette commande après avoir suspendu top mais avant de le reprendre.
tche/cmd objectif

reset restaurer les réglages du terminal

Remarque : la largeur de l’affichage de top sera limitée à 512 positions. L’affichage de tous les champs nécessite environ 250 colonnes. Le reste de la largeur d’écran est normalement alloué à n’importe quelles colonnes de largeur variable actuellement visibles. Les colonnes de largeur variable, comme COMMANDE, sont notées comme telles en 3a. DESCRIPTIONS des champs. La largeur de colonne peut aussi être modifiée par l’option -w, comme c’est présenté en 1. Options de la LIGNE de COMMANDE.

Enfin, certains écrans ou fonctions de top nécessitent l’utilisation des touches de déplacement du curseur comme les flèches classiques et les touches Orig, Fin, Pg.Préc et Pg.Suiv. Si votre terminal ou émulateur ne fournit pas ces touches, elles sont remplaçables par les combinaisons suivantes :
touche combinaisons équivalentes de touches

Gauche Alt + h
Bas Alt + j
Haut Alt + k
Droite Alt + l
Orig Alt + Ctrl + h
Pg.Suiv Alt + Ctrl + j
Pg.Préc Alt + Ctrl + k
Fin Alt + Ctrl + l

Les flèches Haut et Bas ont une signification particulière lors d’une invite de ligne d’entrée se terminant par <Entrée>. Ces touches, ou leurs alias, peuvent être utilisées pour récupérer les lignes entrées précédemment, avec possibilité de les éditer et de les rentrer. Quatre touches supplémentaires sont disponibles avec les lignes d’entrée.
touche signification particulière

Haut rappeler chaînes plus anciennes pour réédition
Bas rappeler chaînes plus récentes ou effacer ligne
Inser basculer entre modes insertion et remplacement
Suppr caractère supprimé au curseur, déplacement à gauche
Orig sauter au début de la ligne d’entrée
Fin sauter à la fin de la ligne d’entrée

Types de mémoire Linux
Pour nos fins, il y a trois types de mémoire dont une est optionnelle. Le premier est la mémoire physique, une ressource limitée où le code et les données doivent être situés quand ils sont exécutés ou référencés. Le second est le fichier d’échange optionnel où la mémoire modifiée (« dirty ») peut être sauvegardée puis récupérée si il y a trop de demandes sur la mémoire physique. Enfin, il y a la mémoire virtuelle, une ressource presque illimitée servant aux objectifs suivants :

1. abstraction, libérée des adresses et des limites de la mémoire physique
2. isolation, chaque processus dans un espace d’adresses distinct
3. partage, un mappage unique peut répondre à plusieurs besoins
4. souplesse, assignation d’une adresse virtuelle à un fichier

Indépendamment de la forme que ces mémoires peuvent prendre, toutes sont gérées par pages (habituellement de 4096 octets) mais exprimées par défaut dans top en KiO (kibioctets). La mémoire examinée dans la section 2c. Utilisation de la MÉMOIRE a trait à la mémoire physique et au fichier d’échange pour le système dans son ensemble. La mémoire examinée dans la section 3. CHAMPS et COLONNES inclut les trois types de mémoire, mais pour des processus individuels.

Pour chaque processus, chaque page de mémoire est limitée à un seul quadrant du tableau ci-dessous. La mémoire physique et la mémoire virtuelle peuvent intégrer les quatre types tandis que le fichier d’échange intègre seulement les types nº 1 à nº 3. La mémoire dans le quadrant nº 4, quand elle est modifiée, se comporte comme son propre fichier d’échange dédié.

Privée | Partagée
1
| 2
Anonyme
. pile |
. malloc() |
. brk()/sbrk() | . POSIX shm*
. mmap(PRIVÉE, ANON) | . mmap(PARTAG, ANON)
-----------------------+----------------------
. mmap(PRIVÉE, fd) | . mmap(PARTAG, fd)
sauv/fichier
. prog/bibl partag |
3
| 4

Ce qui suit peut aider à l’interprétation des valeurs de mémoire au niveau des processus affichées dans des colonnes extensibles et discutées dans la section 3a. DESCRIPTIONS des champs.

%MEM - simplement RES divisé par le total de mémoire physique
CODE - La partie « prog » du quadrant 3
DATA - la partie entière du quadrant 1 de VIRT plus toutes les
pages mmap sauvées sur fichier explicites du quadrant 3
RES - tout ce qui occupe la mémoire physique, ce qui, à partir de Linux-4.5,
est la somme des trois champs suivants :
RSan - pages du quadrant 1 qui comprennent toutes les
anciennes pages du quadrant 3 si modifiées
RSfd - pages du quadrant 3 et du quadrant 4
RSsh - pages du quadrant 2
RSlk - sous-ensemble de RES qui ne peut pas être transféré (tous quadrants)
SHR - sous-ensemble de RES (sauf 1, comprend tout 2 & 4, et une
partie de 3)
SWAP - potentiellement tous les quadrants sauf 4
USED - simplement la somme de RES et de SWAP
VIRT - tout ce qui est utilisé et/ou réservé (tous les quadrants)

Remarque : Même si les images de programme et les bibliothèques partagées sont considérées comme privées pour un processus, elles peuvent être comptées comme partagées (SHR) par le noyau.

1. Options de la LIGNE de COMMANDE

Voici la syntaxe de la ligne de commande de top :

-hv|-bcEHiOSs1 -d délai -n limite -u|U utilisateur -p PID -o champ -w [colonnes]

Le caractère utilisé comme commutateur (« - ») habituellement obligatoire et même les espaces sont totalement optionnels.
-h | -v  : aide et version

Afficher la version de bibliothèque et l’utilisation, puis quitter.

-b  : traitement par lot (« batch mode »)

Lancer top en mode « traitement par lot », utile pour envoyer, par exemple, le résultat de top vers une autre application ou dans un fichier. Dans ce mode, top n’accepte aucune entrée et s’exécutera jusqu’à atteindre la limite d’itérations déterminée par l’option de ligne de commande « -n » ou jusqu’à ce qu’il soit tué.

-c  : basculer entre ligne de commande ou nom du programme

Lancer top en inversant le dernier état « c » connu. Donc, si top affichait des lignes de commandes, maintenant, ce champ montrera le nom des applications, et vice versa. Consultez la commande interactive « c » pour plus d’informations.

-d  : durée de l’intervalle :  -d délai (sous la forme
secondes
.dixièmes)

Configurer le délai de rafraîchissement de l’écran, remplaçant la valeur correspondante du fichier de configuration personnel ou la valeur par défaut au démarrage. Par la suite, cette valeur peut être modifiée avec les commandes interactives « d » ou « s ».

Les fractions de seconde sont prises en compte, contrairement aux valeurs négatives. Quoiqu’il en soit, cependant, de telles modifications sont interdites quand top fonctionne en « mode sécurisé », sauf pour le superutilisateur (à moins que l’option de ligne de commande « s » ne soit utilisée). Pour plus de renseignements sur le « mode sécurisé », consultez la section 6d. Fichier de restriction SYSTÈME.

-E  :échelle de mémoire étendue :  -E k | m | g | t | p | e

Demander à top de contraindre l’affichage de la mémoire dans la zone de résumé en
k – kibioctets
m – mebioctets
g – gibioctets
t – tebioctets
p – pebioctets
e – exbioctets

Cela peut être modifié plus tard avec la commande interactive « E ».

-H  : opération en mode processus légers

Demander à top d’afficher les processus légers (« threads ») individuels. Sans cette option de ligne de commande, un résumé de tous les processus légers de chaque processus est montré. Cela peut être modifié plus tard avec la commande interactive « H ».

-i  : option processus en veille

Lancer top en inversant l’état connu de la dernière option « i ». En Inactif, les tâches qui n’ont pas utilisé de CPU depuis la dernière mise à jour ne seront pas affichées. Pour plus de renseignements sur cette option, consultez la section 4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES — TAILLE.

-n  : nombre d’itérations maximal :  -n limite

Plafonner le nombre d’itérations ou de rafraîchissements que top doit réaliser avant de se terminer.

-o  : remplacer le champ de tri :  -o champ

Indiquer le nom du champ par rapport auquel les tâches seront ordonnées, indépendamment de ce que contient le fichier de configuration. Un « + » ou un « - » peut précéder le nom de champ pour remplacer aussi le sens du tri. Un « + » forcera un tri du plus grand au plus petit tandis qu’un « - » assurera un tri du plus petit au plus grand.

Cette option existe surtout pour permettre le mode traitement par lots automatisé.

-O  : afficher les noms de champ

Cette option agit sous forme d’aide à l’option -o précédente. Cela forcera top à afficher tous les noms de champs sur des lignes séparées avant de quitter. Ces noms peuvent être traduits (internationalisation).

-p  : mode de suivi des PID-pPID1 -pPID2 ... ou -pPID1,PID2[,PID3
...]

Surveiller seulement les processus déterminés par leurs identifiants. Cette option peut être réitérée jusqu’à 20 fois. Vous avez aussi la possibilité de fournir une liste d’au plus 20 PID séparés par des virgules. Une approche mixte est aussi autorisée.

Une valeur de PID nulle sera traitée comme l’identifiant de processus du programme top lui-même une fois en cours d’exécution.

Ça ne concerne que l’option de ligne de commande. Au cas où vous souhaiteriez revenir à un fonctionnement classique, il n’est pas nécessaire de quitter et de relancer top  —  saisissez simplement n’importe quelle commande interactive : « = », « u » ou « U ».

Les options « p », « u » et « U » de la ligne de commande sont mutuellement exclusives.

-s  : opération en mode sécurisé

Lancer top en forçant le mode sécurisé, même pour le superutilisateur. Ce mode est plus finement contrôlé par le fichier de configuration (consultez la section 6. FICHIERS).

-S  : basculer en cumul de temps

Lancer top en inversant la valeur du dernier état de « S » connu. Lorsque le mode « cumul de temps » est Actif, chaque processus est affiché avec le temps processeur consommé par lui-même et ses enfants morts. Consultez la commande interactive « S » pour plus d’informations sur ce mode.

-u | -U  : mode filtre utilisateur :  -u | -U utilisateur

N’afficher que les processus avec l’identifiant utilisateur ou le nom utilisateur correspondant à celui donné. L’option « -u » correspond à l’utilisateur effectif tandis que l’option « -U » correspond à n’importe quel utilisateur (réel, effectif, sauvegardé ou système de fichiers).

Un point d’exclamation (« ! ») précédant l’identifiant ou le nom d’utilisateur indique à top de n’afficher que les processus avec des utilisateurs ne correspondant pas à celui fourni.

Les options « p », « u » et « U » de la ligne de commande sont mutuellement exclusives.

-w  : largeur de l’affichage :  -w [ colonnes ]

En mode traitement par lot, si utilisé sans paramètre, top formatera la sortie en utilisant les variables d’environnement COLUMNS et LINES si elles sont configurées. Sinon, la largeur sera configurée à 512 colonnes au maximum. Avec un paramètre, la largeur de la sortie sera diminuée ou augmentée (jusqu’à 512) mais le nombre de lignes est considéré sans limite.

En mode d’affichage normal, si utilisé sans paramètre, top essayera de formater la sortie en utilisant les variables d’environnement COLUMNS et LINES si elles sont configurées. Avec un paramètre, la largeur de la sortie ne sera que diminuée, pas augmentée. Que ce soit avec les variables d’environnement ou avec un paramètre à -w, sauf en mode « traitement par lot s», les dimensions réelles du terminal ne peuvent jamais être dépassées.

Remarque : sans utiliser cette option de ligne de commande, la largeur de la sortie est toujours relative à la largeur du terminal dans lequel top a été appelé, que ce soit en mode « traitement par lots » ou non.

-1  : basculer entre états CPU simple et séparé

Lancer top en inversant la dernière zone des états CPU de la zone de résumé. Soit la totalité des informations des processeurs seront affichés sur une seule ligne, soit chaque processeur sera affiché séparément, selon l’état de la commande de basculement du nœud NUMA (« 2 »)

Consultez les commande interactives « 1 » et « 2 » pour plus de renseignements.

2. Affichage du RÉSUMÉ

Chacune des trois zones suivantes est contrôlée individuellement à l’aide d’au moins une commande interactive. Consultez la section 4b. Commandes de la ZONE de RÉSUMÉ pour obtenir plus de renseignements sur ces dispositions.

2a. Moyennes de CHARGE et TEMPS D’ACTIVITÉ
Cette partie n’est qu’une simple ligne contenant :
- nom du programme ou de fenêtre, suivant le mode d’affichage ;
- heure actuelle et temps passé depuis le démarrage ;
- nombre total d’utilisateurs ;
- charge moyenne du système lors des dernières 1, 5 et 15 minutes.

2b. États des TÂCHES et des PROCESSEURS
Cette partie est composée d’au moins deux lignes. En environnement SMP, des lignes supplémentaires peuvent refléter les pourcentages individuels d’état CPU.

La première ligne montre le total de tâches ou de processus légers, suivant l’état du mode processus légers. Ce total est ensuite classé :
- en cours d’exécution (« running ») ;
- en sommeil (« sleeping ») ;
- arrêté (« stopped ») ;
- zombie.

La deuxième ligne montre les pourcentages d’état CPU en fonction de l’intervalle depuis le dernier rafraîchissement.

Par défaut, les pourcentages d’état de ces catégories individuelles sont affichées. Quand deux étiquettes sont montrées ci-dessous, celles relatives aux versions de noyau les plus récentes sont montrées en premier.
us
, user : temps d’exécution des processus utilisateur sans politesse
sy
, system : temps d’exécution des processus du noyau
ni
, nice : temps d’exécution des processus utilisateur avec politesse
id
, idle : temps passé dans le gestionnaire de veille du noyau
wa
, IO-wait : temps d’attente pour la fin des entrées et sorties
hi
: temps passé à l’entretien d’interruptions matérielles
si
: temps passé à l’entretien d’interruptions logicielles
st
: temps volé à cette machine virtuelle par l’hyperviseur

Dans les modes alternatifs d’affichage d’états CPU, au-delà de la première ligne de tâches ou de processus légers, est montré un résumé abrégé consistant en ces éléments :
a b c d
%Cpu(s): 75.0/25.0 100[ ...

Où : a est la combinaison des pourcentages us et ni ; b est le pourcentage sy ; c est le total et d est un des deux graphiques de ces représentations. Consultez la section 4b. Commandes de la ZONE de RÉSUMÉ et la commande « t»  pour plus de renseignements sur cette bascule quadruple particulière.

2c. Utilisation de la MÉMOIRE
Cette partie est composée de deux lignes qui expriment les valeurs en unité de kibioctet (Kio) à exbioctet (Eio) en fonction du facteur d’échelle forcé par la commande interactive « E ».

Par défaut, la première ligne montre la mémoire physique, classée en :
totale (total), libre (free), utilisée (used) et tampons (buffers) ou cache.

La deuxième ligne montre surtout la mémoire virtuelle, classée en :
totale (total), libre (free) et disponible (avail, c’est-à-dire la mémoire physique).

Le nombre avail sur la seconde ligne est une estimation de la mémoire physique disponible pour lancer de nouvelles applications sans utiliser l’espace d’échange. À la différence du champ free, il tente de compter les blocs de cache de page et de mémoire immédiatement récupérables. Il est disponible avec les noyau 3.14, émulé avec les noyaux 2.6.17+, autrement, il est identique à free.

Dans les modes d’affichage de mémoire alternatifs, deux lignes de résumé abrégé sont montrées consistant en ces éléments :
a b c
GiB Mem : 18.7/15.738 [ ...
GiB Swap: 0.0/7.999 [ ...

Où : a est le pourcentage utilisé, b le total disponible et c un des deux graphiques de ces représentations.

Dans le cas de la mémoire physique, le pourcentage représente le total moins le avail estimé noté précédemment. Le graphique « Mem » lui-même est divisé entre used et le reste de la mémoire qui n’est pas compté par ailleurs par avail. Consultez la section 4b. Commandes de la ZONE de RÉSUMÉ et la commande « m»  pour plus de renseignements sur cette bascule quadruple particulière.

Ce tableau pourrait aider à interpréter les valeurs d’échelle affichées :
Kio = kibioctet = 1024 octets
Mio = mébioctet = 1024 Kio = 1 048 576 octets
Gio = gibioctet = 1024 Mio = 1 073 741 824 octets
Tio = tébioctet = 1024 Gio = 1 099 511 627 776 octets
Pio = pébioctet = 1024 Tio = 1 125 899 906 842 624 octets
Eio = exbioctet = 1024 Pio = 1 152 921 504 606 846 976 octets

3. CHAMPS et COLONNES

3a. DESCRIPTIONS des champs
Voici ci-dessous la liste des champs de processus (colonnes) disponibles dans top. Ils sont montrés dans l’ordre alphabétique strict ASCII. Vous pouvez personnaliser leur position et s’ils doivent apparaître ou non avec les commandes interactives « f » ou « F » (gestion des champs).

Tout champ peut être choisi comme clé de tri croissant ou décroissant, comme bon vous semble. Pour plus d’informations sur les clés de tri consultez la section 4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES — TRI.

Les champs relatifs à la mémoire physique ou à la mémoire virtuelle utilisent « (Kio) » comme mode d’affichage sans suffixe par défaut. Ces champs peuvent cependant être mis à l’échelle de Kio à Pio. Ce facteur d’échelle est modifié à l’aide de la commande interactive « e » ou fixé au démarrage au moyen d’une option de construction.
1. %CPU  —  utilisation du CPU

La part des tâches du temps CPU écoulé depuis le dernier rafraîchissement d’écran, exprimé en pourcentage du temps CPU total.

Dans un véritable environnement SMP, si le processus possède plusieurs processus légers (« multi-thread ») et que top ne fonctionne pas en mode processus légers, des quantités supérieures à 100 % pourraient être signalées. Le mode processus légers peut être activé avec la commande interactive « H ».

Aussi pour les environnements multiprocesseurs, si le « mode Irix » est Inactif, top fonctionnera en « mode Solaris » où l’utilisation processeur d’une tâche sera divisée par le nombre total de CPU. Vous pouvez basculer entre les modes « Irix » et « Solaris » avec la commande interactive « I ».

Remarque : En mode d’affichage arborescent (« V ») avec des enfants dissimulés (« v »), ce champ sera aussi inclus dans le temps CPU de ces enfants non visibles. Consultez la section 4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES — Contenu pour plus d’informations sur les options « V » et « v ».

2. %MEM  —  utilisation mémoire (RES)

Pourcentage de la mémoire physique résidente disponible actuellement utilisée par la tâche.

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

3. CGNAME  —  nom des groupes de contrôle

Les noms des groupes de contrôle auxquels appartient un processus, ou « - » si ça ne s’applique pas à ce processus.

Ce sera habituellement la dernière entrée de la liste complète de groupes de contrôle telle qu’elle apparaît sous l’en-tête suivant (CGROUPS). Et comme cela s’avère ici, ce champ a aussi une largeur variable.

4. CGROUPS  —  groupes de contrôle

Les noms des groupes de contrôle auxquels appartient un processus, ou « - » si ça ne s’applique pas à ce processus.

Les groupes de contrôle subviennent aux besoins d’allocations de ressources (processeur, mémoire, bande passante du réseau, etc.) des groupes de processus définis à l’installation. Ils permettent un contrôle fin de l’allocation en allouant, refusant, donnant des priorités, gérant et supervisant ces ressources.

De nombreuses hiérarchies de cgroups peuvent exister en même temps sur un système et chaque hiérarchie est attachée à au moins un sous-système. Un sous-système représente une unique ressource.

Remarque : le champ « CGROUPS », contrairement à la plupart des colonnes, n’a pas de largeur fixe. La totalité de la largeur résiduelle de l’écran sera, lors de l’affichage, allouée à cette colonne et aux autres colonnes de taille variable (jusqu’à un maximum de 512 caractères). Même dans ce cas, ces champs de taille variable pourraient être tronqués. Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour obtenir plus de renseignements sur l’accès aux données tronquées.

5. CODE  —  taille de code (Kio)

La quantité de mémoire physique allouée à un exécutable, aussi connue comme la taille du « text resident set » ou TRS.

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

6. COMMAND  —  nom de commande ou ligne de commande

Afficher la ligne de commande utilisée pour lancer une tâche ou le nom du programme associé. Vous basculez entre la ligne de commande et le nom avec la touche « c », qui est à la fois une option de ligne de commande et une commande interactive.

Lorsque vous décidez d’afficher des lignes de commandes, les processus sans ligne de commande (tels les processus légers du noyau) seront présentés avec leur seul nom de programme entre crochets, comme dans cet exemple :
[kthreadd]

Ce champ peut aussi être affecté par le mode d’affichage arborescent. Consultez la commande interactive « V » pour de plus amples renseignements sur ce mode.

Remarque : le champ « COMMAND », contrairement à la plupart des colonnes, n’a pas de largeur fixe. La totalité de la largeur résiduelle de l’écran sera, lors de l’affichage, allouée à cette colonne et aux autres colonnes de taille variable (jusqu’à un maximum de 512 caractères). Même dans ce cas, ces champs de taille variable pourraient être tronqués. C’est particulièrement vrai pour ce champ quand les lignes de commandes sont affichées (la commande interactive « c »). Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour obtenir plus de renseignements sur l’accès aux données tronquées.

7. DATA  —  taille des données + pile (Kio)

La quantité de mémoire privée réservée par un processus. Elle est également appelée « Data Resident Set » ou DRS. Ce type de mémoire ne peut pas encore être mappée dans la mémoire physique (RES) mais sera toujours incluse dans la quantité de mémoire virtuelle (VIRT).

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

8. ENVIRON  —  variables d’environnement

Afficher toutes les variables d’environnement, s’il y en a, telles qu’elles sont vues par les processus respectifs. Ces variables seront affichées dans leur ordre natif brut, pas dans l’ordre habituel renvoyé par « set » sans argument.

Remarque : le champ « ENVIRON », contrairement à la plupart des colonnes, n’a pas de largeur fixe. La totalité de la largeur résiduelle de l’écran sera, lors de l’affichage, allouée à cette colonne et aux autres colonnes de taille variable (jusqu’à un maximum de 512 caractères). Même dans ce cas, ces champs de taille variable pourraient être tronqués. C’est particulièrement vrai pour ce champ. Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour obtenir plus de renseignements sur l’accès aux données tronquées.

9. Flags  —  indicateurs de tâche

Cette colonne représente les indicateurs de tâches actuellement ordonnancées. Ces indicateurs sont exprimés en notation hexadécimale sans les zéros. Ils sont officiellement documentés dans <linux/sched.h>.

10. GID  —  identifiant de groupe

L’identifiant de groupe effectif.

11. GROUP  —  nom du groupe

Le nom de groupe effectif.

12. LXC  —  nom de conteneur lxc

Le nom du conteneur lxc dans lequel une tâche est exécutée. Si un processus n’est pas exécuté dans un conteneur, un tiret (« - ») est affiché.

13. NI  —  valeur de politesse

La valeur de politesse de la tâche. Une valeur négative signifie une priorité plus haute, à l’inverse d’une valeur positive. Un zéro signifie simplement que le lancement d’une tâche ne tiendra pas compte de la priorité.

14. NU  —  dernier nœud NUMA connu

Un nombre représentant le nœud NUMA associé au dernier processeur utilisé (« P »). Quand -1 est affiché, cela signifie qu’il n’y a pas d’informations disponibles sur le NUMA.

Consultez les commandes interactives « 2 » et « 3 » pour d’autres dispositions de NUMA affectant la zone de résumé.

15. OOMa  —  facteur d’ajustement d’insuffisance de mémoire

La valeur, entre -1000 et +1000, ajoutée au score actuel d’insuffisance de mémoire (OOMs) qui est ensuite utilisé pour déterminer quelle tâche tuer quand la mémoire est épuisée.

16. OOMs  —  score d’insuffisance de mémoire

La valeur, entre 0 et +1000, utilisée pour sélectionner la ou les tâches à tuer quand la mémoire est épuisée. Zéro se traduit par « ne jamais tuer » tandis que 1000 signifie « toujours tuer ».

17. P  —  dernier CPU utilisé (SMP)

Un nombre représentant le dernier processeur utilisé. Dans un véritable environnement SMP, cette valeur change fréquemment puisque le noyau utilise intentionnellement une affinité faible. Ainsi, l’activité propre de top peut casser cette faible affinité et faire en sorte qu’un nombre plus élevé de processus change plus souvent de CPU (à cause d’une demande supplémentaire de temps CPU).

18. PGRP  —  identifiant de groupe de processus

Tous les processus font partie d’un seul groupe de processus qui est utilisé pour la distribution de signaux et par les terminaux pour arbitrer les requêtes d’entrées et sorties. Quand un processus est créé (forké), il devient membre du groupe de processus de son parent. Par convention, cette valeur est l’identifiant de processus (consultez PID) du premier membre du groupe de processus, appelé le meneur de groupe de processus.

19. PID  —  identifiant de processus

L’identifiant unique du processus de la tâche. Il s’adapte périodiquement, sans toutefois redémarrer à zéro. Du point de vue du noyau, c’est une entité distribuable définie par une « task_struct ».

Cette valeur peut aussi être utilisée comme : identifiant de groupe de processus (consultez PGRP), identifiant de session pour le meneur de session (consultez SID), identifiant de groupe de processus légers pour le meneur de groupe de processus légers (consultez TGID) et identifiant de groupe de processus contrôlant le terminal pour le meneur de groupe de processus (consultez TPGID).

20. PPID  —  PID du processus parent

L’identifiant de processus (PID) du parent de la tâche.

21. PR  —  priorité

La priorité d’ordonnancement de la tâche. Si « rt » est dans ce champ, cela signifie que la tâche est exécutée avec une priorité d’ordonnancement « temps réel ».

Sous Linux, la priorité temps réel est quelque peu trompeuse puisque le système d’exploitation lui-même n’était généralement pas préemptible. Même si le noyau 2.6 peut être presque entièrement préemptible, ce n’est pas toujours le cas.

22. RES  —  taille de mémoire résidente (Kio)

Un sous-ensemble de l’espace d’adresses virtuelles (VIRT représentant la mémoire physique non transférée qu’une tâche utilise actuellement. C’est aussi la somme des champs RSan, RSfd et RSsh.

Il peut inclure des pages privées anonymes, des pages privées mappées vers des fichiers (y compris des images de programme et des bibliothèques partagées) plus des pages partagées anonymes. Toute cette mémoire s’appuie sur le fichier d’échange représenté à part comme SWAP.

Enfin, ce champ peut aussi inclure des pages sauvées sur fichier qui, lorsqu’elles sont modifiées, se conduisent comme un fichier d’échange dédié et donc n’impacteront jamais SWAP.

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

23. RSan  —  taille de mémoire résidente anonyme (Kio)

Un sous-ensemble de la mémoire résidente (RES) représentant les pages privées non mappées vers un fichier.

24. RSfd  —  taille de mémoire résidente sauvée sur fichier (Kio)

Un sous-ensemble de la mémoire résidente (RES) représentant les pages partagées implicites gérant les images de programme et les bibliothèques partagées. Il intègre aussi des mappages explicites de fichier, partagé ou privé.

25. RSlk  —  taille de mémoire résidente verrouillée (Kio)

Un sous-ensemble de la mémoire résidente (RES) qui ne peut pas être transféré.

26. RSsh  —  taille de mémoire résidente partagée (Kio)

Un sous-ensemble de la mémoire résidente (RES) représentant les pages shm*/mmap anonymes explicitement partagées.

27. RUID  —  identifiant de l’utilisateur réel

L’identifiant d’utilisateur réel (RUID).

28. RUSER  —  nom de l’utilisateur réel

Le nom d’utilisateur réel.

29. S  —  état du processus

L’état de la tâche peut être :
D
= en sommeil non interruptible
I
= en veille
R
= en cours d’exécution
S
= en sommeil
T
= tracé ou arrêté
t
= arrêté par le débogueur durant le traçage
Z
= zombie

Les tâches dites « en cours d’exécution » doivent plutôt être considérées comme « prêtes à s’exécuter »  —  leur task_struct est simplement représentée sur la file d’attente d’exécution du noyau. Même en l’absence d’une véritable machine SMP, vous pouvez voir de nombreuses tâches dans cet état en fonction de la valeur du délai et de la valeur de politesse de top.

30. SHR  —  taille de mémoire partagée (Kio)

Un sous-ensemble de la mémoire résidente (RES) qui peut être utilisé par d’autres processus. Il inclura les pages partagées anonymes et les pages partagées sauvées sur fichier. Il comprend aussi les pages privées mappées vers des fichiers représentant des images de programme et des bibliothèques partagées.

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

31. SID  —  identifiant de session

Une session est un ensemble de groupes de processus (consultez PGRP), souvent établi par l’interpréteur de commandes de connexion. Un processus nouvellement engendré rejoint la session de son créateur. Par convention, cette valeur est l’identifiant de processus (consultez PID) du premier membre de la session, appelé le meneur de session, qui est généralement l’interpréteur de commandes de connexion.

32. SUID  —  identifiant de l’utilisateur sauvegardé

L’identifiant d’utilisateur sauvegardé (SUID).

33. SUPGIDS  —  identifiants de groupes additionnels

Les identifiants de groupes additionnels établis à la connexion ou hérités d’une tâche parente. Ils sont affichés en liste, séparés par des virgules.

Remarque : le champ « SUPGIDS », contrairement à la plupart des colonnes, n’a pas de largeur fixe. La totalité de la largeur résiduelle de l’écran sera, lors de l’affichage, allouée à cette colonne et aux autres colonnes de taille variable (jusqu’à un maximum de 512 caractères). Même dans ce cas, ces champs de taille variable pourraient être tronqués. Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour obtenir plus de renseignements sur l’accès aux données tronquées.

34. SUPGRPS  —  noms de groupes additionnels

Les noms de groupes additionnels établis à la connexion ou hérités d’une tâche parente. Ils sont affichés en liste, séparés par des virgules.

Remarque : le champ « SUPGRPS », contrairement à la plupart des colonnes, n’a pas de largeur fixe. La totalité de la largeur résiduelle de l’écran sera, lors de l’affichage, allouée à cette colonne et aux autres colonnes de taille variable (jusqu’à un maximum de 512 caractères). Même dans ce cas, ces champs de taille variable pourraient être tronqués. Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour obtenir plus de renseignements sur l’accès aux données tronquées.

35. SUSER  —  nom de l’utilisateur sauvegardé

Le nom d’utilisateur sauvegardé.

36. SWAP  —  taille en espace d’échange (Kio)

La partie anciennement résidente de l’espace d’adresses d’une tâche écrite dans le fichier d’échange quand la mémoire physique devient insuffisante.

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

37. TGID  —  identifiant de groupe de processus légers

L’identifiant de groupe de processus légers (« thread ») auquel une tâche appartient. C’est le PID du meneur de groupe de processus légers. Du point de vue du noyau, il représente les tâches qui partagent une « mm_struct ».

38. TIME  —  temps CPU

Le temps CPU total utilisé par la tâche depuis son lancement. Quand le « mode Cumulatif » est Actif, chaque processus est affiché avec le temps processeur que lui et ses enfants tués ont utilisé. Vous pouvez basculer en « mode Cumulatif » avec « S », qui est à la fois une option de ligne de commande et une commande interactive. Consultez la commande interactive « S » pour plus d’informations sur ce mode.

39. TIME+  —  temps CPU, en centième de seconde

Identique à « TIME », mais avec une précision supérieure grâce aux centièmes de seconde.

40. TPGID  —  identifiant de groupe de processus contrôlant le terminal

L’identifiant de groupe de processus du processus au premier plan pour le terminal connecté, ou -1 si un processus n’est pas connecté au terminal. Par convention, cette valeur est l’identifiant de processus (consultez PID) du meneur de groupe de processus (consultez PGRP).

41 .TTY  —  terminal de contrôle

Le nom du terminal de contrôle. Habituellement, il s’agit du périphérique (port série, pty, etc.) à partir duquel le processus a été lancé, et qu’il utilise pour ses entrées ou ses sorties. Au cas où un terminal n’est pas associé à une tâche, ce qui n’est pas obligatoire, un « ? » est affiché.

42. UID  —  identifiant de l’utilisateur

L’identifiant utilisateur effectif (EUID) du propriétaire de la tâche.

43. USED  —  mémoire utilisée (Kio)

Ce champ représente la mémoire physique hors espace d’échange qu’une tâche utilise (RES) plus la portion transférée de son espace d’adresses (SWAP).

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

44. USER  —  nom de l’utilisateur

Le nom d’utilisateur effectif du propriétaire de la tâche.

45. VIRT  —  taille de l’image virtuelle (Kio)

La quantité totale de mémoire virtuelle utilisée par la tâche, à savoir l’ensemble des codes, données, bibliothèques partagées et pages qui ont été transférées sur l’espace d’échange (« swap ») et les pages qui ont été mappées mais pas utilisées.

Consultez « VUE D’ENSEMBLETypes de mémoire Linux » pour plus de détails.

46. WCHAN  —  fonction en sommeil

Ce champ affichera le nom de la fonction du noyau dans laquelle la tâche est effectivement en sommeil. Un tiret (« - ») s’affichera dans cette colonne en regard des tâches actives.

47. nDRT  —  nombre de pages modifiées (« Dirty Pages »)

Le nombre de pages modifiées depuis la dernière écriture sur le dispositif de stockage auxiliaire. Les pages modifiées doivent être écrites sur le dispositif de stockage auxiliaire avant que l’espace mémoire physique correspondant puisse être utilisé pour une autre page virtuelle.

Ce champ est obsolète depuis Linux 2.6 et vaut toujours zéro.

48. nMaj  —  nombre de défauts de page majeurs

Le nombre de défauts de page majeurs générés par une tâche. Un défaut de page arrive quand un processus tente de lire ou d’écrire dans une page virtuelle placée hors de son espace d’adressage. Un défaut de page est majeur quand un accès à un dispositif de stockage auxiliaire est impliqué lors de la récupération de cette page.

49. nMin  —  nombre de défauts de page mineurs

Le nombre de défauts de page mineurs générés par une tâche. Un défaut de page arrive quand un processus tente de lire ou d’écrire dans une page virtuelle placée hors de son espace d’adressage. Un défaut de page mineur n’implique pas d’accès à un dispositif de stockage auxiliaire lors de la récupération de cette page.

50. nTH  —  nombre de processus légers « threads »

Le nombre de processus légers du noyau (« thread ») associés à un processus.

51. nsIPC  —  espace de nommage IPC

L’inœud de l’espace de nommage utilisé pour isoler les ressources de communication interprocessus (IPC) comme les objets IPC System V et les files de messages POSIX.

52. nsMNT  —  espace de nommage MNT

L’inœud de l’espace de nommage utilisé pour isoler les points de montage de systèmes de fichiers en offrant ainsi des vues différentes de la hiérarchie des systèmes de fichiers.

53. nsNET  —  espace de nommage NET

L’inœud de l’espace de nommage utilisé pour isoler les ressources comme les périphériques réseau, les adresses IP, le routage IP, les numéros de port, etc.

54. nsPID  —  espace de nommage PID

L’inœud de l’espace de nommage utilisé pour isoler les numéros d’identifiant de processus leur permettant de ne pas rester uniques. Ainsi, tous ces espaces de nommage pourraient avoir leur propre « init/systemd » (PID nº 1) pour gérer plusieurs tâches d’initialisation et détruire les processus enfants orphelins.

55. nsUSER  —  espace de nommage USER

L’inœud de l’espace de nommage utilisé pour isoler les numéros d’identifiant d’utilisateur et de groupe. Ainsi, un processus pourrait avoir un identifiant utilisateur normal sans droit à l’extérieur d’un espace de nommage utilisateur, tout en ayant un identifiant utilisateur 0, avec tous les droits du superutilisateur, à l’intérieur de cet espace de nommage.

56. nsUTS  —  espace de nommage UTS

L’inœud de l’espace de nommage utilisé pour isoler le nom d’hôte et le nom de domaine NIS. UTS signifie simplement « Système de partage de Temps UNIX ».

57. vMj  —  delta de défauts de page majeurs

Le nombre de défauts de page majeurs survenus depuis la dernière mise à jour (consultez nMaj).

58. vMn  —  delta de défauts de page mineurs

Le nombre de défauts de page mineurs survenus depuis la dernière mise à jour (consultez nMin).

3b. GESTION des champs
Après avoir utilisé les commandes interactives « f » ou « F » (gestion des champs), un écran sera affiché, présentant :
1) le nom de la fenêtre « active » ;
2) le champ de tri désigné ;
3) tous les champs dans leur ordre actuel avec leur description.

Les entrées marquées avec un astérisque sont les champs actuellement affichés, comme le permet la largeur de l’écran.

Conformément aux instructions de l’écran, la navigation entre les champs se fait avec les flèches Haut et Bas. Les touches Orig, Fin, Pg.Préc et Pg.Suiv peuvent aussi servir à atteindre rapidement les premiers et derniers champs disponibles.

La flèche Droite sélectionne un champ pour le repositionnement et les touches flèche Gauche et « Entrée » valident la position de ce champ.

La touche « » et la barre d’« Espace » modifient l’état d’affichage d’un champ, et par conséquent la présence ou l’absence d’astérisque.

La touche « » désigne un champ comme champ de tri. Consultez la section 4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES, TRI pour de plus amples renseignements sur la sélection d’un champ de tri.

Les touches « » et « » permettent de passer en revue toutes les fenêtres disponibles et les touches « » ou « Éch » permettent de sortir de la gestion des champs.

L’écran de gestion des champs permet aussi de modifier le groupe de fenêtres ou champs « actifs » en mode plein écran ou mode d’affichage alternatif. Quelle que soit la cible au moment où vous saisissez « q » ou « Éch », elle deviendra active lors du retour à l’affichage principal. Consultez la section 5. Dispositions d’AFFICHAGE ALTERNATIF et la commande interactive « g » pour un aperçu des fenêtres « actives » et groupes de champs.

Remarque : n’importe quelle fenêtre après une navigation horizontale sera réinitialisée si une modification de champ est réalisée à l’aide de l’écran gestion de champs. Cependant, la position après une navigation verticale ne sera pas modifiée. Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour de plus amples renseignements sur les déplacements verticaux et horizontaux.

4. Commandes INTERACTIVES

Ci-dessous, un index succinct de commandes regroupées par catégories. Certaines commandes apparaissent plus d’une fois  —  leur signification ou leur portée peuvent différer selon le contexte de leur utilisation.

4a. Commandes GLOBALES
<Entrée/Espace> ?, =, 0,
A, B, d, E, e, g, h, H, I, k, q, r, s, W, X, Y, Z
4b. Commandes de la ZONE de RÉSUMÉ
C, l, t, m, 1, 2, 3
4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES
Apparence : b, J, j, x, y, z
Contenu : c, f, F, o, O, S, u, U, V, v
Taille : #, i, n
Tri : <, >, f, F, R
4d. Palette de COULEURS
<Entrée>, a, B, b, H, M, q, S, T, w, z, 0 - 7
5b. COMMANDES de fenêtrage
-, _, =, +, A, a, g, G, w
5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre
C, Haut, Bas, Gauche, Droite, Pg.Préc, Pg.Suiv, Orig, Fin
5d. RECHERCHE dans une fenêtre
L, &

4a. Commandes GLOBALES
Les commandes interactives globales sont toujours disponibles que ce soit en mode plein écran ou en mode d’affichage alternatif. Toutefois, certaines de ces commandes interactives ne sont pas disponibles en « mode sécurisé ».

Si vous souhaitez savoir à l’avance si top fonctionne en mode sécurisé, appelez simplement l’aide et consultez la deuxième ligne du résumé système.   
<Entrée> ou <Espace>  : rafraîchir l’affichage

Ces commandes activent top et toute réception ultérieure rafraîchira l’intégralité de l’écran. Elles forcent aussi la mise à jour des modifications de processeur ou de mémoire physique branchés à chaud.

Utilisez l’une ou l’autre de ces touches quand le délai est élevé et que vous souhaitez consulter l’état actuel.    

? | h  : aide

Deux niveaux d’aide sont disponibles. Le premier offre un rappel de toutes les commandes interactives de base. Quand top est sécurisé, cet écran est plus succinct.

En appuyant sur « h » ou « ? » dans l’écran d’aide, l’écran affichera l’aide de cette commande interactive applicable au mode d’affichage alternatif.    

=  : annuler les limites de tâches

Enlever les restrictions sur les tâches qui sont affichées. Cette commande inverse chaque commande « i » (tâches en veille), « n » (nombre maximal de tâches) et « v » (masquer les enfants) qui peuvent être actives. Elle fournit aussi un moyen d’arrêter la surveillance d’un PID, le filtrage « utilisateur », « autre » filtrage et le traitement de « localiser ».

De plus, après navigation, la fenêtre sera réinitialisée avec cette commande.    

0  : basculer en zéros supprimés

Cette commande détermine si les zéros sont montrés ou supprimés pour beaucoup de champs de la fenêtre de tâches. Les champs comme UID, GID, NI, PR ou P ne sont pas affectés par cette option.    

A  : basculer en mode d’affichage alternatif

Cette commande bascule entre le mode plein écran et le mode d’affichage alternatif. Consultez la section 5. Dispositions d’AFFICHAGE ALTERNATIF et la commande interactive « g » pour une meilleure compréhension de la fenêtre « active » et des groupes de champs.    

B  : basculer entre gras désactivé et activé

Cette commande influencera l’utilisation des capacités de mise en « gras » du terminal et modifie à la fois la zone de résumé et la zone de tâches de la fenêtre « active ». Alors qu’elle était initialement conçue pour une utilisation avec des terminaux non intelligents (« dumb terminals »), elle peut être appliquée en toute occasion.

Remarque : lorsque cette option est Actif et que top fonctionne en mode monochrome, l’entièreté de l’affichage apparaîtra comme du texte normal. Donc, à moins que les options « x » ou « y » ne soient inversées pour accentuer la mise en évidence, il n’y aura pas de confirmation visuelle de leur activité.

*  d | s  : modifier le délai

Vous invite à introduire le délai, en seconde, des mises à jour de l’affichage.

Les fractions de seconde sont possibles, mais pas les nombres négatifs. La valeur 0 entraînera une mise à jour (quasi) permanente, responsable d’un affichage décevant puisque le système et le périphérique tty essayeront de tenir compte des demandes de top. La valeur du délai est inversement proportionnelle à la charge du système, alors positionnez-la avec soin.

À tout moment, vous pouvez connaître le délai effectif en appelant l’aide et en consultant la deuxième ligne du résumé système.    

E  : échelle de mémoire étendue dans la zone de résumé

Avec cette commande, chacune des échelles disponibles de mémoire de la zone de résumé peut être choisie, du Kio (kibioctet, soit 1 024 octets) à l’Eio (exbioctet, soit 1 152 921 504 606 846 976 octets).

Si un « + » apparaît entre un nombre affiché et l’étiquette suivante, cela signifie que top a été forcé de tronquer une portion de ce nombre. En augmentant le facteur d’échelle, ce genre de troncature peut être évité.    

e  : échelle de mémoire étendue dans les fenêtres de tâches

Avec cette commande, chacune des échelles disponibles de mémoire de la fenêtre de tâches peut être choisie, du Kio (kibioctet, soit 1 024 octets) au Pio (pébioctet, soit 1 125 899 906 842 624 octets).

Même si top essayera de respecter l’intervalle cible sélectionné, une mise à l’échelle supplémentaire pourrait être nécessaire afin de s’adapter aux valeurs présentes. Augmenter l’intervalle d’échelle permet généralement de voir un résultat plus homogène dans les colonnes de mémoire. Néanmoins, trop l’augmenter est susceptible de produire un résultat ne consistant qu’en des zéros qui ne peuvent être supprimés par la commande interactive « 0 ».    

g  : choisir un autre groupe de fenêtres ou champs

Vous invite à introduire un numéro entre 1 et 4 pour désigner le groupe de champs de la fenêtre « active ». Vous trouverez assez vite vos marques avec ces quatre fenêtres, spécialement en expérimentant le mode d’affichage alternatif.    

H  : basculer en mode processus légers

Quand cette option est Actif, les processus légers seront affichés pour tous les processus de toutes les fenêtres de tâches visibles. Sinon, top affiche le récapitulatif de tous les processus légers de chaque processus.    

I  : basculer en mode Irix/Solaris

En fonctionnant en « mode Solaris » (bascule de « I » en Inactif), la consommation processeur d’une tâche sera divisée par le nombre total de CPU. Après avoir exécuté cette commande, vous serez informé du nouvel état de cette option.

*  k  : tuer une tâche

Vous invite à introduire le PID et ensuite le signal à envoyer.

Ne pas entrer de PID ou une valeur négative sera interprété comme utiliser la valeur par défaut montrée dans l’invite (la première tâche affichée). Une valeur de PID de zéro signifie le programme top lui-même.

Le signal par défaut, comme le propose l’invite, est SIGTERM. Cependant, vous pouvez indiquer le nom ou le numéro de tout autre signal.

Si vous souhaitez annuler la terminaison d’un processus, faites une des choses suivantes selon le niveau d’avancement :
1) à l’invite du PID, entrez un numéro incorrect ;
2) à l’invite du signal, tapez 0 (ou n’importe quel signal incorrect) ;
3) à n’importe quel invite, tapez <Éch>.    

q  : quitter
*  r  : changer la politesse d’une tâche

Vous invite à introduire le PID puis la valeur de politesse à appliquer.

Ne pas entrer de PID ou une valeur négative sera interprété comme utiliser la valeur par défaut montrée dans l’invite (la première tâche affichée). Une valeur de PID de zéro signifie le programme top lui-même.

Une valeur de politesse positive provoquera une diminution de la priorité de la tâche. À l’inverse, une valeur négative de politesse la fera considérer plus favorablement par le noyau. En règle générale, les utilisateurs peuvent seulement augmenter la valeur de politesse sans pouvoir la diminuer.

Si vous souhaitez annuler la modification de politesse d’un processus, faites une des choses suivantes selon le niveau de progression :
1) à l’invite du PID, entrez un numéro incorrect ;
2) à l’invite de politesse, tapez <Entrée> sans rien entrer ;
3) à n’importe quel invite, tapez <Éch>.    

W  : écrire le fichier de configuration

Cette commande sauvegardera toutes vos options et bascule ainsi que le mode d’affichage actuel et le délai. En exécutant cette commande juste avant de quitter top, vous pourrez redémarrer en conservant exactement la même configuration.    

X  : largeur fixe supplémentaire

Certains champs sont à largeur fixe et non adaptable. Ainsi, ils pourraient être tronqués, ce qui serait indiqué par un « + » en fin de chaîne.

Cette commande interactive peut être utilisée pour modifier les largeurs des champs suivants :

champ défaut champ défaut champ défaut
GID 5 GROUP 8 WCHAN 10
RUID 5 RUSER 8 nsIPC 10
SUID 5 SUSER 8 nsMNT 10
UID 5 USER 8 nsNET 10
TTY 8 nsPID 10
USER 8 nsUSER 10
nsUTS 10

La quantité à ajouter aux largeurs par défaut précédentes vous sera demandée. Saisir zéro force un retour aux valeurs par défaut.

Si vous saisissez un nombre négatif, top augmentera automatiquement la taille de colonne autant que nécessaire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune donnée tronquée. Vous pouvez accélérer ce processus en réduisant le délai ou en maintenant la barre d’<espace> enfoncée.

Remarque : qu’elles soient explicitement ou automatiquement augmentées, les largeurs pour ces champs ne sont jamais diminuées par top. Pour les réduire, vous devez indiquer un nombre plus petit ou restaurer les valeurs par défaut.    

Y   : inspecter une autre sortie

Après l’exécution de la commande interactive « Y », un PID cible sera demandé. Taper une valeur ou accepter celle par défaut aura pour conséquence un écran séparé. Cet écran peut être utilisé pour voir plusieurs fichiers ou sorties de commande renvoyée dans un tube (« pipe ») alors que l’affichage interactif normal de top est en pause.

Remarque : cette commande interactive n’est entièrement réalisée que quand les entrées possibles ont été ajoutées par vos soins à la fin du fichier de configuration de top. Pour plus de précision sur la création de ces entrées, consultez la section 6b. AJOUT d’entrées d’INSPECTION.

La plupart des touches utilisées pour naviguer dans la fonctionnalité d’inspection sont indiquées dans l’en-tête de son prologue. Des touches supplémentaires sont cependant utilisables une fois sélectionnés un fichier ou une commande spécifiques. Elles sont familières des utilisateurs du visualiseur « less » et sont résumées ici pour référence.

touche fonction
« = » alterner entre ligne d’état, fichier ou tube
« / » trouver, équivalent à « L » pour localiser
« n » trouver le suivant, équivalent à « & »
<Espace> descendre, équivalent à <Pg.Suiv>
« b » monter, équivalent à <Pg.Préc>
« g » première ligne, équivalent à <Orig>
« G » dernière ligne, équivalent à <Fin>    

Z  : modifier la palette de couleurs

Cette commande affichera un écran séparé où vous pourrez modifier les couleurs de la fenêtre « active », ou de toutes les fenêtres. Pour plus de détails concernant cette commande interactive, consultez la section 4d. Palette de COULEURS.

*

Les commandes précédées d’un astérisque (« * ») ne sont pas disponibles en « mode sécurisé », elles ne seront pas non plus présentées au premier niveau de l’écran d’aide.

4b. Commandes de la ZONE de RÉSUMÉ
Les commandes interactives de la zone de résumé sont toujours accessibles à la fois en mode plein écran et en mode d’affichage alternatif. Elles affectent les premières lignes de votre écran et détermineront la position des messages et des invites.

Ces commandes ont toujours un impact seulement sur le groupe de fenêtres ou champs « actifs ». Consultez la section 5. Dispositions d’AFFICHAGE ALTERNATIF et la commande interactive « G » pour une description plus précise de la fenêtre « active » et des groupes de champs.    
C  
: montrer les coordonnées d’affichage ou non

Montrer un message d’information si la ligne de message n’est pas utilisée. Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour de plus amples renseignements.    

l  : basculer entre charge moyenne et temps d’activité

Il s’agit aussi de la ligne contenant le nom du programme (éventuellement un alias) en mode plein écran ou du nom de la fenêtre « active » en mode d’affichage alternatif.    

t   : basculer entre états de tâche et CPU

Cette commande affecte deux ou plusieurs lignes de la zone de résumé, en fonction de l’état des commandes de basculement « 1 », « 2 » ou « 3 » ou si top s’exécute sur un vrai SMP ou non.

Cette partie de la zone de résumé est aussi influencée par l’état de la commande interactive « H », et est répercutée dans l’étiquette total qui montre soit « Tasks » (tâches), soit « Threads » (processus légers).

Cette commande offre de façon cyclique quatre modes :
1. pourcentages détaillés par catégorie
2. % synthétique utilisateur/système et total + graphique à barres
3. % synthétique utilisateur/système et total + graphe de blocs
4. pas d’affichage des tâches et états CPU

En fonctionnant dans l’un des modes graphiques, l’affichage devient beaucoup plus pertinent si les CPU individuels ou les nœud NUMA sont aussi affichés. Consultez la commande « 1 », « 2 » et « 3 » ci-dessous pour plus d’informations.    

m  : basculer entre utilisation mémoire et fichier d’échange
(« swap »)

Cette commande affecte les deux lignes de la zone de résumé qui concernent la mémoire physique et virtuelle.

Cette commande offre de façon cyclique quatre modes :
1. pourcentages détaillés par type de mémoire
2. % synthétique utilisateur/total disponible + graphique à barres
3. % synthétique utilisateur/total disponible + graphe de blocs
4. pas d’affichage de la mémoire    

1  : basculer entre états CPU simple et séparé

Cette commande affecte la manière dont est présentée la zone des états de CPU de la commande « t ». Alors que cette option a été conçue initialement dans le cadre de machines SMP massivement parallèles, son utilisation n’est pas restreinte aux seuls environnements SMP.

Quand l’étiquette « %Cpu(s): » est affichée dans la zone de résumé, l’option « 1 » est Actif et toute l’information du processeur est rassemblée sur une seule ligne. Autrement, chaque processeur est affiché séparément de cette manière : « %Cpu0, %Cpu1, ... » tant que la hauteur de l’écran le permet.    

2  : basculer entre nœuds NUMA et résumé de processeur

Cette commande bascule entre la commande « 1 » de résumé de processus (seul) ou un affichage du résumé et des statistiques d’utilisation de processus pour chaque nœud NUMA. Ce n’est disponible que si le système prend en charge NUMA.    

3  : nœud NUMA étendu

Vous invite à introduire un nombre représentant un nœud NUMA. Ensuite, un résumé du nœud et les statistiques pour chaque processeur de ce nœud seront montrés jusqu’à ce que la commande de basculement « 1 » ou « 2 » soit saisie. Cette commande interactive n’est disponible que si le système prend en charge NUMA.

Remarque : si la totalité de la zone de résumé est Inactif pour chaque fenêtre, vous n’aurez juste accès qu’à la ligne de message. De cette manière vous maximiserez le nombre de lignes disponibles pour les tâches aux dépens (temporairement) du nom du programme en mode plein écran ou du nom de la fenêtre « active » en mode d’affichage alternatif.

4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES
Les commandes interactives de la zone de tâches sont toujours disponibles en mode plein écran.

Les commandes interactives de la zone de tâches ne sont jamais disponibles en mode d’affichage alternatif quand l’option de l’écran de tâches de la fenêtre « active » est positionnée sur Inactif (consultez la section 5. Dispositions d’AFFICHAGE ALTERNATIF).

PRÉSENTATION de la fenêtre de tâches    
J  
: basculer la justification des colonnes numériques

Alterner entre la justification à droite (par défaut) et à gauche des données numériques. Si les données numériques remplissent complètement la colonne disponible, cette commande de basculement pourrait n’avoir de conséquence que sur l’en-tête.    

j  : basculer la justification des colonnes de lettres

Alterner entre la justification à gauche (par défaut) et à droite des données en lettres. Si les données en lettres remplissent complètement la colonne disponible, cette commande de basculement pourrait n’avoir de conséquence que sur l’en-tête.

Les commandes suivantes seront aussi influencées par l’état de l’option globale « B » (gras activé).    

b  : basculer gras ou inverse

Cette commande affectera la manière dont les options « x » et « y » seront affichées. Elle peut aussi affecter la zone de résumé quand un graphique à barres a été sélectionné pour les états processeur ou l’utilisation de la mémoire au moyen des options « t » ou « m ».    

x  : basculer la surbrillance de colonne

Modifie la surbrillance du champ de tri effectif. Si vous oubliez quel est le champ de tri, cette commande fournit un rapide rappel visuel, à condition que le champ de tri soit affiché. Les raisons pour lesquelles le champ du tri peut être masqué sont :
1) une largeur d’écran insuffisante ;
2) la commande interactive « f » est positionnée sur Inactif.

Remarque : à chaque fois que « recherche » ou « autre filtre » est actif dans une fenêtre, la surbrillance de colonne est temporairement désactivée. Consultez les notes en fin des sujets 5d. RECHERCHE et 5e. FILTRE pour une explication de la raison.    

y  : basculer la surbrillance de ligne

Modifie la surbrillance de tâches « qui s’exécutent ». Pour une meilleure compréhension de l’état de cette tâche, consultez la section 3a. DESCRIPTIONS de champs, le champ S (État de processus).

L’utilisation de cette disposition fournit une meilleure compréhension de l’état de santé de votre système. Les seuls surcoûts consisteront en quelques suites de caractères d’échappement supplémentaires sur le tty.    

z  : basculer en couleur ou monochrome

Alterne sur la fenêtre « active » le dernier schéma de couleur utilisé et l’ancienne formule blanc-sur-noir ou noir-sur-blanc. Cette commande touche à la fois la zone de résumé et la zone de tâches mais n’affectera pas l’état des options « x », « y » ou « b ».

CONTENU de la fenêtre de tâches    
c  
: basculer ligne de commande ou nom du programme

Cette commande sera appliquée, que la colonne « COMMAND » soit actuellement visible ou non. Par la suite, si le champ est affiché, la modification deviendra visible.    

f | F  : gestion des champs

Ces touches affichent un écran séparé où vous pouvez modifier la liste des champs affichés, leur ordonnancement et aussi désigner le champ de tri. Pour de plus amples renseignements sur ces commandes interactives, consultez la section 3b. GESTION des champs.    

o | O  : autre filtre

Vous invite à introduire les critères de sélection qui déterminent alors les tâches qui seront montrées dans la fenêtre « active ». Les critères peuvent être rendus sensibles à la casse ou non. Les tâches correspondantes peuvent être soit incluses par top, soit exclues.

Consultez la section 5e. FILTRE dans une fenêtre pour plus de précisions sur ces commandes interactives et les autres commandes interactives liées.    

S  : basculer en cumul de temps

Lorsque l’option « Mode cumulatif » est Actif, chaque processus est référencé avec le temps processeur que lui et ses enfants tués ont utilisé.

Avec l’option Inactif, les programmes qui ont été divisés en plusieurs tâches distinctes apparaîtront moins gourmands. Pour des programmes tels « init » ou un interpréteur de commandes (shell), ce comportement est approprié, mais pour d’autres, comme les compilateurs, ça ne l’est probablement pas. Expérimentez l’affichage d’une liste identique de champs triés dans deux fenêtres de tâches mais avec différents états « S » pour vous forger une opinion sur le comportement que vous préférez.

Après l’exécution de cette commande, vous serez averti du nouvel état de cette option. Si vous souhaitez savoir à l’avance si le « Mode cumulatif » est activé, affichez simplement l’aide et consultez la deuxième ligne de la fenêtre récapitulative.    

u | U  : utilisateur spécifique

Vous invite à introduire l’UID ou le nom d’utilisateur à afficher. L’option « -u » s’applique à l’utilisateur effectif tandis que l’option « -U » s’applique à n’importe quel utilisateur (réel, effectif, sauvegardé ou système de fichiers).

Par la suite, seuls les utilisateurs correspondants dans cette fenêtre de tâches seront montrés, ou éventuellement aucun processus ne sera montré. Un point d’exclamation (« ! ») précédant l’identifiant ou le nom d’utilisateur indique à top de n’afficher que les processus avec des utilisateurs ne correspondant pas à celui fourni.

D’autres fenêtres de tâches peuvent être utilisées pour filtrer d’autres utilisateurs. Ensuite, si vous désirez surveiller à nouveau l’ensemble des utilisateurs dans la fenêtre « active », réexécutez cette commande mais appuyez uniquement sur la touche <Entrée> à l’invite.    

V  : basculer en mode d’affichage arborescent

Dans ce mode, les processus sont réordonnés en fonction de leurs parents et la disposition de la colonne « COMMAND » ressemble à celle d’un arbre. En mode d’affichage arborescent, il est toujours possible de basculer entre nom de programme et ligne de commande (consultez la commande interactive « c ») ou entre processus et processus légers (consultez la commande interactive « H »).

Remarque : l’utilisation d’une touche qui affecte l’ordre de tri force la sortie du mode d’affichage arborescent dans la fenêtre « active ». Consultez la section 4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES — TRI pour de plus amples renseignements sur ces touches.    

v  : basculer cacher ou montrer les enfants

En mode d’affichage arborescent, cette touche sert à basculer entre dissimuler et développer les enfants d’un parent.

Cette option s’applique au premier processus (le plus haut) dans la fenêtre « active ». Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour de plus amples renseignements sur les déplacements verticaux.

Si le processus cible n’a pas engendré d’enfant, cette touche n’a pas d’effet. Elle n’a pas d’effet non plus quand le mode d’affichage arborescent n’est pas actif.

TAILLE de la fenêtre de tâches    
i  
: basculer en processus en veille

Affiche toutes les tâches ou seulement les tâches actives. Lorsque cette option est Inactif, les tâches qui n’ont pas utilisé de CPU depuis la dernière mise à jour ne seront pas affichées. Cependant, à cause de la précision des champs %CPU et TIME+, quelques processus pourraient toujours être affichés même s’ils semblent ne pas avoir utilisé de CPU.

Appliquée au dernier écran de tâches, en mode d’affichage alternatif, cette commande n’affecte pas la taille de la fenêtre, vu que l’ensemble des écrans de tâches précédents auront déjà été dessinés.    

n | #  : configurer le maximum de tâches

Vous invite à introduire le nombre de tâches à afficher. La valeur minimale entre le nombre saisi et le nombre de lignes d’écran disponibles sera utilisée.

Utilisée en mode d’affichage alternatif, cette commande vous donnera un contrôle précis sur la taille de chacun des écrans de tâches actuels visibles, à l’exception du tout dernier. Elle ne l’affectera pas, vu que tous les écrans de tâches précédents auront déjà été dessinés.

Remarque : si vous souhaitez accroître la taille du dernier écran de tâches visible, en mode d’affichage alternatif, réduisez simplement la taille de l’écran de tâches au-dessus de lui.

TRI de la fenêtre de tâches

Pour des raisons de compatibilité, cette version de top gère la plupart des touches de tri des versions précédentes. Puisqu’il s’agit essentiellement d’un service pour les utilisateurs des versions précédentes de top, ces commandes n’apparaissent sur aucun écran d’aide.
commande champ trié disponible

A démarrage (non affiché) Non
M %MEM Oui
N PID Oui
P %CPU Oui
T TIME+ Oui

Avant l’utilisation d’une quelconque des clés de tri suivantes, top propose que vous activiez temporairement la surbrillance de colonne en utilisant la commande interactive « x », afin de vous conforter dans l’assurance que l’environnement de tri actuel correspond à vos intentions.

Les commandes interactives suivantes seront seulement respectées lorsque le champ du tri effectif est visible. Les raisons pour lesquelles le champ du tri peut être masqué sont :
1) une largeur d’écran insuffisante ;
2) la commande interactive « f » est positionnée sur Inactif.    
<  
: déplacer le champ trié à gauche

Déplace la colonne de tri vers la gauche à moins que le champ de tri effectif ne soit le premier de l’écran.    

>  : déplacer le champ trié à droite

Déplace la colonne de tri vers la droite à moins que le champ de tri effectif ne soit le dernier de l’écran.

Les commandes interactives suivantes seront toujours appliquées, que les champs de tri effectifs soient visibles ou non.    
f
| F  : gestion des champs

Ces touches présentent un écran séparé où vous pouvez sélectionner la colonne de tri, entre autres fonctions. Cela peut se révéler pratique pour contrôler simplement le champ de tri actuel, lorsque top s’exécute avec une option de surbrillance de colonne positionnée en Inactif.    

R  : basculer le champ de tri inverse ou normal

En utilisant cette commande interactive, vous pouvez basculer entre des tris croissants et décroissants.

Remarque : le tri des champs utilise des valeurs internes, et non celles affichées dans les colonnes. Donc, les champs TTY et WCHAN ne respecteront pas l’ordre ASCII.

4d. Palette de COULEURS
L’utilisation de la commande interactive « Z » vous présentera un écran séparé. Cet écran peut être utilisé pour modifier les couleurs de la seule fenêtre « active » ou de l’ensemble des quatre fenêtres avant de revenir à l’affichage principal.

Les commandes interactives suivantes sont disponibles.
4
majuscules pour choisir une cible
8
chiffres pour choisir une couleur
bascules classiques disponibles
« B » : gras désactivé ou activé
« b » : tâches actives « gras » ou inverse
« z » : couleur/monochrome
autres commandes disponibles
« a »/« w » : appliquer, ensuite aller au suivant ou précédent
<Entrée> : appliquer puis quitter
« q » : abandonner les modifications actuelles puis quitter

En utilisant « a » ou « w » pour passer en revue les fenêtres cibles, vous appliquerez le schéma de couleurs affiché par la fenêtre que vous êtes en train de quitter aux fenêtres suivantes. Vous pouvez, bien entendu, facilement retourner sur chacune des fenêtres et appliquer de nouveau un schéma de couleurs différent ou désactiver (Inactif) totalement les couleurs avec l’option « z ».

L’écran palette de couleurs peut aussi être utilisé pour modifier le groupe de fenêtres ou champs « actifs » dans chacun des modes plein écran ou affichage alternatif. Quelle que soit la cible au moment où vous saisissez « q » ou <Entrée>, elle deviendra active lors du retour à l’affichage principal.

5. Dispositions d’AFFICHAGE ALTERNATIF

5a. Vue d’ensemble du FENÊTRAGE
Groupes de champs/fenêtres 
:

En mode plein écran, une seule fenêtre occupe la totalité de l’écran. Cette fenêtre unique peut toujours être remplacée par un des quatre groupes de champs différents (consultez la commande interactive « g » réexpliquée ci-dessous). Chacun des quatre groupes de champs dispose d’une zone de résumé configurable séparément et de sa propre zone de tâches également configurable.

En mode d’affichage alternatif, ces quatre groupes de champs sous-jacents peuvent être visualisés simultanément ou peuvent être rendus Inactif à volonté.

La zone de résumé sera toujours présente, même s’il ne s’agit que d’une ligne de message. Une seule zone de résumé peut être affichée à la fois. Cependant, selon vos directives, il peut y avoir de zéro à quatre écrans de tâches séparés à l’écran.

Fenêtre Active :

La fenêtre « active » est la fenêtre associée à la zone de résumé et la fenêtre vers laquelle les commandes liées à leur tâche sont toujours dirigées. Puisqu’en mode d’affichage alternatif vous pouvez rendre Inactif l’écran de tâches, certaines commandes peuvent être restreintes dans la fenêtre « active ».

Une difficulté supplémentaire apparaît au moment de la désactivation de la première ligne de la zone de résumé. En perdant le nom de la fenêtre (la ligne de bascule « l »), il vous sera difficile de savoir quelle fenêtre est active.

5b. COMMANDES de Fenêtrage    
-
| _  : montrer ou masquer les fenêtres

La touche « - » active et désactive l’écran de tâches de la fenêtre active. Inactif, la zone de tâches affichera le minimum possible d’en-têtes de colonnes telles que vous les avez déterminées avec la commande interactive « f ». Elle reflétera également toutes autres dispositions (options/bascules) de la zone de tâches que vous avez appliquées révélant zéro tâche ou plus.

La touche « _ » a le même effet sur toutes les zones d’affichage des tâches. En d’autres termes, elle bascule entre l’écran de tâches visible actuellement et toute autre zone d’affichage marquée Inactif. Si les quatre zones d’affichage sont actuellement visibles, cette commande interactive laissera la zone de résumé comme seul élément visible.

*  = | +  : égaliser (réinitialiser) les fenêtres

La touche « = » force l’écran de tâches de la fenêtre « active » à être visible. Elle inverse aussi toutes commandes « i » (tâches en veille), « n » (nombre maximal de tâches), « u » ou « U » (filtre utilisateur), « o » ou « O » (autre filtre), « v » (masquer les enfants), « L » (localiser) qui peuvent être actives. De plus, après navigation, la fenêtre sera réinitialisée avec cette commande. Consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre pour de plus amples renseignements sur les déplacements verticaux et horizontaux.

La touche « + » a le même effet sur toutes les fenêtres. Les quatre zones d’affichage des tâches réapparaîtront avec des tailles équilibrées. Elles conserveront également toutes les options que vous avez paramétrées, à l’exception des commandes interactives « i » (tâches en veille), « n » (nombre maximal de tâches), « u » ou « U » (filtre utilisateur), « o » ou « O » (autre filtre), « v » (masquer les enfants), « L » (localiser) et déplacement.

*  A  : basculer en mode d’affichage alternatif

Cette commande passera du mode plein écran en mode d’affichage alternatif.

Lors d’une première exécution, les quatre zones d’affichage seront présentées. Ensuite, en basculant de mode, vous ne verrez que les zones d’affichage des tâches que vous souhaitez rendre visibles.

*  a | w  : fenêtre suivante ou précédente

Ces commandes changeront de fenêtre « active », présentant tour à tour la fenêtre vers laquelle les commandes sont dirigées. Ces touches agissent de manière cyclique vous permettant d’atteindre toute fenêtre « active » souhaitée quelle que soit la touche utilisée.

En supposant que le nom de la fenêtre soit visible (vous n’avez pas rendu « l » Inactif), à chaque fois la fenêtre « active » perd sa mise en évidence ou ses couleurs, rappelant que l’écran de tâches est Inactif et que de nombreuses commandes seront restreintes.

*  g  : choisir une autre fenêtre ou un groupe de champs

Vous invite à introduire un nombre entre 1 et 4 désignant le groupe de champs qui deviendra la fenêtre « active ».

En mode plein écran, cette commande est indispensable pour modifier la fenêtre « active ». En mode d’affichage alternatif, il s’agit simplement d’un moyen moins pratique que les commandes « a » et « w ».    

G  : modifier le nom de la fenêtre ou du groupe de champs

Vous invite à renommer la fenêtre « active ». Cela ne demande pas que le nom de la fenêtre soit visible (c’est-à-dire que l’option « l » soit Actif).

*

Les commandes interactives précédées d’un astérisque (« * ») sont utilisables au-delà du mode d’affichage alternatif.

« = », « A », « g » sont toujours disponibles
« a », « w » agissent de même sur la palette de
couleurs et la gestion de champs

5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre
Une fenêtre de tâches est typiquement une vue partielle dans l’ensemble de tâches ou de processus légers qui ne montre que certains champs ou colonnes disponibles. Avec ces touches de déplacement vous pouvez déplacer cette vue verticalement ou horizontalement pour montrer n’importe quelle tâche ou colonne voulue.
Haut
, Pg.Préc  : déplacement dans les tâches

Déplacer la vue vers le haut vers la première ligne de tâche, jusqu’à ce que la première tâche soit affichée en haut de la fenêtre « active ». La flèche Haut déplace d’une ligne tandis que Pg.Préc déplace d’une fenêtre entière.

Bas, Pg.Suiv  : déplacement dans les tâches

Déplacer la vue vers le bas vers la dernière ligne de tâche, jusqu’à ce que la dernière tâche soit la seule tâche affichée en haut de la fenêtre « active ». La flèche Bas déplace d’une ligne tandis que Pg.Suiv déplace d’une fenêtre entière.

Gauche, Droite  : déplacement dans les colonnes

Déplacer horizontalement la vue des champs affichables, une colonne à la fois.

Remarque : en rappel, certains champs ou colonnes ne sont pas de largeur fixe, mais prennent toute la largeur de l’écran s’ils sont visibles. Lors d’un déplacement vers la gauche ou la droite, cette fonctionnalité peut produire des résultats initialement imprévus.

De plus, certaines dispositions spéciales existent pour tous les champs de largeur variable positionnés en dernier champ affiché. Une fois ce champ atteint par la flèche Droite, qui est donc la seule colonne visible, vous pouvez continuer le déplacement à l’intérieur de ce champ. Consultez la commande interactive « C » ci-dessous pour de plus amples renseignements.

Orig  : sauter à la position d’origine

Repositionner l’affichage aux coordonnées initiales.

Fin  : sauter à la position finale

Repositionner l’affichage de telle façon que la colonne la plus à droite soit le dernier champ visible et que la dernière ligne de tâche soit relative à la dernière tâche.

Remarque : à partir de cette position il est toujours possible de se déplacer vers le bas et vers la droite en utilisant les flèches. C’est vrai sauf s’il n’y a qu’une seule colonne et une seule tâche affichée.

C  : montrer les coordonnées d’affichage ou non

Montrer un message d’information si la ligne de message n’est pas utilisée. Ce message prendra une des deux formes suivantes, s’il y a eu déplacement ou non dans une colonne de largeur variable.

scroll coordinates: y = a/b (tasks), x = c/d (fields)
scroll coordinates: y =
a/b (tasks), x = c/d (fields) + e

Les coordonnées a/b et c/d montrées sont relatives au coin haut gauche de la fenêtre « active ». Le « + e » supplémentaire représente le déplacement dans une colonne de largeur variable s’il y a eu déplacement horizontal. Ce type de déplacement se fait en tabulations classiques de huit caractères avec les flèches Droite et Gauche.
y =
a/b (tasks)

a représente la tâche la plus haute visible et est contrôlée par les touches de déplacement. b est automatiquement mis à jour pour refléter le nombre total de tâches.

x = c/d (fields)

c représente la colonne la plus à gauche visible et est contrôlée par les touches de déplacement. d est le nombre total de champs affichables et est établi avec la commande interactive « ».

Les commandes interactives ci-dessus sont toujours disponibles en mode plein écran mais jamais en mode d’affichage alternatif si l’option d’écran de tâches de la fenêtre « active » est positionnée sur Inactif.

Remarque : si n’importe quel type de filtre est actif, quelques légères aberrations sont possibles lors du déplacement puisque toutes les tâches ne seront pas visibles. C’est particulièrement visible lors de l’utilisation des flèches Haut et Bas.

5d. RECHERCHE dans une fenêtre
Les commandes interactives suivantes permettent de trouver une ligne de tâche contenant une certaine valeur.
L  
: trouver une chaîne

Une invite permettra d’entrer une chaîne de caractères, sensible à la casse, à trouver à partir des coordonnées actuelles de la fenêtre. Il n’y a aucune restriction sur le contenu de la chaîne de recherche.

Les recherches ne sont pas limitées aux valeurs d’un seul champ ou d’une seule colonne. Toutes les valeurs affichées dans une ligne de tâche sont permises dans la chaîne de recherche. Les espaces, nombres, symboles et même les caractères spéciaux de l’affichage arborescent sont autorisés.

Appuyer sur <Entrée> sans chaîne indiquée désactivera de fait la touche « & » jusqu’à ce qu’une nouvelle chaîne de recherche soit indiquée.

&  : trouver la suivante

Si une recherche est déjà en cours, top essayera de trouver l’occurrence suivante.

Lorsqu’une correspondance est trouvée, la fenêtre actuelle est repositionnée verticalement pour que la ligne de tâche contenant cette chaîne soit la première. Le message « scroll coordinates » peut offrir une confirmation de ce repositionnement vertical (consultez la commande interactive « C »). Cependant, le positionnement horizontal, n’est pas affecté par la recherche.

La disponibilité d’une chaîne correspondante peut être influencée par les facteurs suivants.

a. Les champs affichables en regard de tous ceux disponibles,

consultez la section 3b. GESTION des champs.

b. Le déplacement vertical ou horizontal de la fenêtre,

consultez la section 5c. DÉPLACEMENT dans une fenêtre.

c. L’état de la bascule commande ou ligne de commande,

consultez la commande interactive « c ».

d. La stabilité de la colonne de tri choisie,

par exemple, PID est un bon choix, mais pas %CPU.

Si une recherche échoue, restaurer la fenêtre « active » à la position d’origine (sans déplacement), se déplacer horizontalement, afficher les lignes de commande ou choisir un champ de tri plus stable pourraient tout de même permettre de trouver quelque chose avec la commande « & ».

Les commandes interactives ci-dessus sont toujours disponibles en mode plein écran mais jamais en mode d’affichage alternatif si l’option d’écran de tâches de la fenêtre « active » est positionnée sur Inactif.

Remarque : à chaque fois qu’une touche de recherche est tapée, top positionnera sur Inactif la surbrillance de colonne pour éviter les fausses correspondances sur les suites de caractères d’échappement non affichables. Ce type de surbrillance sera réactivé lorsqu’une chaîne de recherche de la fenêtre est vide. Consultez la commande interactive « x » pour de plus amples renseignements sur la surbrillance de colonne de tri.

5e. FILTRE dans une fenêtre
La fonctionnalité « autre filtre » permet d’établir des critères de sélection qui détermineront ensuite les tâches montrées dans la fenêtre « active ». Ces filtres peuvent devenir persistants s’ils sont sauvés dans le fichier rc avec la commande interactive « W ».

La mise en place d’un filtre nécessite au moins :
1) un nom de champ ;
2) un opérateur ;
3) une valeur de sélection.

Ce sont les exigences d’entrée utilisateur de top les plus compliquées donc, en cas d’erreur, le rappel de commande sera pratique. Rappelez-vous des flèches Haut et Bas ou de leurs alias à l’invite de commande.

Bases des filtres

1. chaque champ est sensible à la casse et conforme à l’en-tête
2. les sélections peuvent n’être qu’une partie du champ affiché
3. une sélection peut être sensible à la casse ou ne pas l’être
4. l’inclusion est par défaut et l’exclusion commence par « ! »
5. plusieurs critères sont possibles pour une fenêtre de tâches
6. les inclusions et exclusions peuvent être utilisées ensemble
7. les filtres d’égalité peuvent être mélangés aux relationnels
8. chaque filtre unique est maintenu pour une fenêtre de tâches

Si un champ n’est pas activé ou actuellement absent de la vue, alors les critères de sélection n’affecteront pas l’affichage. Ensuite, si un champ filtré devient visible, les critères de sélection seront appliqués.

Aide-mémoire des commandes au clavier   
o  
: autre filtre (minuscule)

Vous invite à mettre en place un filtre insensible à la casse lors de la correspondance.   

O  : autre filtre (majuscule)

Vous invite à mettre en place un filtre sensible à la casse.  

^O  : montrer les filtres actifs (touche Ctrl + « o »)

Cela peut servir de rappel des filtres actifs dans la fenêtre « active ». Un résumé sera montré sur la ligne de message jusqu’à ce que la touche <Entrée> soit tapée.   

=  : réinitialiser les filtres dans la fenêtre actuelle

Cela nettoie tous les critères de sélection dans la fenêtre « active ». Cela a aussi d’autres conséquences, veuillez donc consulter la section 4a. Commandes GLOBALES.   

+  : réinitialiser les filtres dans toutes les fenêtres

Cela nettoie les critères de sélection dans toutes les fenêtres, à condition de ne pas être en mode d’affichage alternatif. Comme avec la commande interactive « = », cela a aussi d’autres conséquences, veuillez donc consulter la section 5b. COMMANDES de Fenêtrage.

Exigences d’entrée

À l’invite des critères de sélection, les données fournies doivent prendre une des deux formes suivantes. Trois informations sont nécessaires, une quatrième est facultative. Ces exemples utilisent des espaces par souci de clarté, mais l’entrée n’en nécessite pas.
nº 1 nº 2 nº 3 (nécessaires)
Nom_de_champ ? inclure_en_cas_de_valeur
!
Nom_de_champ ? exclure_en_cas_de_valeur
nº 4 (facultative)

Les éléments nº 1, nº 3 et nº 4 devraient être explicites. L’élément nº 2 représente à la fois un délimiteur nécessaire et l’opérateur qui doit être soit l’égalité (« = »), soit une relation (« < » ou « > »).

L’opérateur d’égalité « = » ne nécessite qu’une correspondance partielle, ce qui permet de réduire les exigences d’entrée « en_cas_de_valeur ». Les opérateurs relationnels « < » ou « > » utilisent toujours des comparaisons de chaînes, même avec les champs numériques. Ils sont conçus pour fonctionner avec une justification par défaut du champ et avec des données homogènes. Quand certaines quantités numériques de champ ont été sujettes à une mise à l’échelle alors que d’autres non, ces données ne sont plus homogènes.

En cas de mise en place d’un filtre relationnel, si vous avez modifié la justification « numérique » ou « caractère » par défaut, ce filtre échouera probablement. Quand un filtre relationnel est appliqué à un champ de mémoire et que vous n’avez pas modifié l’échelle, cela peut produire des résultats déconcertants. Cela arrive, par exemple, parce que « 100,0 m » (Mio) apparaîtra plus grand que « 1,000 g » (Gio) une fois comparés en tant que chaînes.

Si les résultats filtrés semblent bizarres, simplement modifier la justification ou l’échelle pourrait permettre d’atteindre l’objectif voulu. Consultez les commandes interactives « j », « J » et « e » pour de plus amples renseignements.

Problèmes possibles

Ces filtres de GROUP peuvent produire exactement les mêmes résultats ou le deuxième pourrait ne rien afficher du tout, juste une fenêtre de tâches vide.
GROUP=root (résultats identiques seulement quand)
GROUP=ROOT (invoqués à l’aide un « o » minuscule)

N’importe lequel de ces filtres RES pourrait émettre des avertissements incohérents ou des résultats déconcertants, en fonction du facteur d’échelle de mémoire. Les deux filtres pourraient aussi produire exactement les mêmes résultats.
RES>9999 (résultats identiques seulement avec)
!RES<10000 (le facteur d’échelle de mémoire Kio)

Le filtre nMin illustre un problème particulier de champs adaptables. Ce champ particulier peut afficher quatre chiffres au maximum, au-delà, les valeurs sont automatiquement mises à l’échelle en Kio ou plus. Ainsi, les quantités supérieures à 9999 apparaîtront sous la forme 2,6 m, 197 k, etc.
nMin>9999 (toujours une fenêtre de tâches vide)

Solutions possibles

Ces exemples illustrent comment un « autre filtre » peut être appliqué de façon créative pour obtenir la plupart des résultats voulus. Des guillemets simples sont parfois montrés pour délimiter les espaces qui font partie d’un filtre ou pour représenter une requête d’état (« ^O ») correctement. Si vous les avez vraiment utilisés avec des valeurs conditionnelles, aucune correspondance ne sera trouvée.

En supposant que le champ nTH est affiché, le premier filtre aura pour conséquence de ne montrer que les processus possédant plusieurs processus légers (« multi-thread »). Cela rappelle aussi qu’une espace finale fait partie de tous les champs affichés. Le deuxième filtre réalise exactement la même chose de façon plus concise.
!nTH=’ 1 ’ (’ juste par souci de clarté)
nTH>1 (même chose plus directement)

Avec l’affichage arborescent actif et la colonne COMMAND dans la vue, ce filtre cache effectivement les processus fils de telle sorte que seuls trois niveaux sont montrés.
!COMMAND=’ ’- ’ (’ juste par souci de clarté)

Les deux derniers filtres apparaissent en réponse à la touche de requête d’état (« ^O »). En réalité, les deux filtres auraient nécessité des entrées séparées. L’exemple PR montre les deux filtres nécessaires en même temps pour afficher les tâches avec des priorités d’au moins 20, puisque certaines pourraient être négatives. Ensuite, en utilisant les espaces finales, la suite nMin de filtres pourrait permettre d’atteindre l’objectif raté « 9999 » discuté précédemment.
’PR>20’ + ’!PR=-’ (2 pour le bon résultat)
’!nMin=0 ’ + ’!nMin=1 ’ + ’!nMin=2 ’ + ’!nMin=3 ’ ...

Remarque : lorsqu’« autre filtre » est actif, top positionne sur Inactif la surbrillance de colonne pour éviter les fausses correspondances sur les suites de caractères d’échappement non affichables. Ce type de surbrillance sera réactivé lorsqu’une fenêtre n’est plus soumise au filtre. Consultez la commande interactive « x » pour de plus amples renseignements sur la surbrillance de colonne de tri.

6. FICHIERS

6a. Fichier de Configuration PERSONNEL
Ce fichier est créé ou mis à jour avec la commande interactive « W ».

La version ancienne de ce fichier se nomme « $HOME/.votre-nom-pour-top » + « rc » avec un point initial.

Un fichier de configuration nouvellement créé est écrit sous la forme de « procps/votre-nom-pour-top » + « rc » sans un point initial. Le répertoire procps sera subordonné soit à « $XDG_CONFIG_HOME », quand il est configuré en chemin absolu soit au répertoire « $HOME/.config ».

Même s’il n’est pas destiné à être modifié à la main, voici sa disposition générale :
global # ligne 1 : nom du programme ou nom d’alias
" # ligne 2 : id,altscr,irixps,delay,curwin
par # ligne a : winname,fieldscur
fenêtre # ligne b : winflags,sortindx,maxtasks
" # ligne c : summclr,msgsclr,headclr,taskclr
global # ligne 15 : divers réglages supplémentaires
" # toutes les lignes restantes sont
" # consacrées aux « autres filtres » présentés
" # précédemment dans la section 5e et aux entrées
" # d’« inspection » présentées dans la section 6b
" # ci-dessous

Si un chemin absolu valable vers le fichier rc ne peut pas être établi, les personnalisations faites pour exécuter top ne pourront pas être préservées.

6b. AJOUT d’entrées d’INSPECTION
Pour utiliser la commande interactive « Y », les entrées doivent être ajoutées à la fin du fichier de configuration personnel de top. Ce type d’entrées reflète simplement un fichier à lire, ou une commande ou un tube à exécuter, dont les résultats seront affichés dans une fenêtre séparée, pouvant être parcourue et permettant une recherche.

Si vous ignorez l’emplacement ou le nom du fichier rc de top, utilisez la commande interactive « W » pour le réécrire et noter ces précisions.

Les entrées d’inspection peuvent être ajoutées avec un « echo » redirigé ou en modifiant le fichier de configuration. La redirection d’un « echo » risque d’écraser le fichier rc s’il remplace (>) au lieu d’ajouter à ce fichier (>>). D’un autre côté, modifier le fichier avec un éditeur de texte risque de corrompre des lignes existantes en cas d’inattention, certaines contenant des données non affichables ou des caractères inhabituels.

Les entrées d’inspection commençant par un caractère « # » sont ignorées, quelque soit leur contenu. Sinon, elles sont constituées des trois éléments suivants, chacun devant être séparé par un caractère de tabulation (c’est-à-dire deux « \t » en tout) :

.type : soit « file » (fichier), soit « pipe » (tube)
.name : sélection montrée sur l’écran d’inspection
.fmts : chaîne représentant un chemin ou une commande

Les deux types d’entrées d’inspection ne sont pas interchangeables. Celles désignées comme « file » seront accédées à l’aide de fopen et doivent référencer un seul fichier dans l’élément « .fmts ». Les entrées indiquant « pipe » utiliseront popen, leur élément « .fmts » pourrait contenir plusieurs commandes en tube et aucune ne peut être interactive.

Si le fichier ou le tube représentés dans « .fmts » s’occupent de l’entrée de PID spécifique ou accepté à l’invite, alors la chaîne de format doit aussi contenir l’indicateur « %d » comme c’est illustré par ces exemples.

.fmts= /proc/%d/numa_maps
.fmts= lsof -P -p %d

Pour les entrées de type « pipe » uniquement, vous pourriez aussi vouloir rediriger la sortie d’erreur standard vers la sortie standard pour avoir un résultat plus complet. La chaîne de format devient donc :

.fmts= pmap -x %d 2>&1

Voici des exemples des deux types d’entrées d’inspection telles qu’elles pourraient apparaître dans le fichier rc. La première entrée sera ignorée à cause du caractère « # » initial. Par souci de clarté, les représentations de pseudotabulations (^I) sont entourées d’espaces supplémentaires mais les véritables tabulations ne le seront pas.

# pipe ^I Sockets ^I lsof -n -P -i 2>&1
pipe ^I Fichiers ouverts ^I lsof -P -p %d 2>&1
file ^I Informations NUMA ^I /proc/%d/numa_maps
pipe ^I Jour. ^I tail -n100 /var/log/syslog | sort -Mr

À part pour la ligne commentée précédente, ces exemples suivants montrent ce qui pourrait être affiché pour obtenir des résultats similaires, en supposant que le nom du fichier rc est « .toprc ». Cependant, à cause des caractères de tabulation incorporés, chaque ligne devrait être précédée de « /bin/echo -e », au lieu d’un simple « echo », pour activer l’interprétation des barres obliques inversées quelque soit l’interpréteur de commandes utilisé.

"pipe\tFichiers ouverts\tlsof -P -p %d 2>&1" >> ~/.toprc
"file\tInformations NUMA\t/proc/%d/numa_maps" >> ~/.toprc
"pipe\tJour.\ttail -n200 /var/log/syslog | sort -Mr" >> ~/.toprc

Si une entrée d’inspection créée produit une sortie avec des caractères non affichables, ils seront affichés soit en notation ^C, soit sous forme hexadécimale <FF>, en fonction de leur valeur. Cela concerne aussi les caractères de tabulation qui seront affichés comme « ^I ». Pour une représentation plus réaliste, toutes les tabulations incorporées devraient être développées. L’exemple suivant prend ce que pourrait être une entrée de « fichier » mais emploie un « tube » à la place pour développer les tabulations incorporées.

# La suite aurait contenu « \t »…
# file ^I <prénom_nom> ^I /proc/%d/status
# mais cela éliminera les « \t » incorporés
pipe ^I <prénom_nom> ^I cat /proc/%d/status | expand -

Remarque : Certains programmes pourraient dépendre de SIGINT pour se terminer. Donc si un « pipe » tel que le suivant est construit, il faut utiliser « Ctrl-C » pour le terminer afin d’examiner le résultat. C’est le cas unique où un « ^C » ne termine pas également top.

pipe ^I Trace ^I /usr/bin/strace -p %d 2>&1

Enfin, même si les entrées de type « pipe » ont été présentées en tant que tubes et commandes, rien n’empêche d’inclure aussi des scripts d’interpréteur. Peut-être même de nouveaux scripts conçus spécifiquement pour la commande interactive « Y ».

Par exemple, comme le nombre d’entrées d’inspection augmente au fur et à mesure, la ligne « Options: » sera tronquée quand la largeur d’écran est dépassée. Cela ne concerne pas les opérations à part rendre certaines sélections invisibles. Cependant, si certains choix sont perdus du fait de la troncature mais que vous souhaitez voir plus d’options, une solution facile est suggérée ci-dessous.

Inspection Pause at pid ...
Use: left/right then <Enter> ...
Options: aide 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 ...

Les entrées dans le fichier rc de top auraient un nombre pour l’élément « .name » et l’entrée « aide » identifierait un script d’interpréteur expliquant la signification réelle de ces sélections numérotées. Ainsi, plus de choix peuvent être rendus visibles.

6c. Fichier de Configuration SYSTÈME
Ce fichier de configuration représente les options par défaut pour les utilisateurs qui n’ont pas sauvegardé leur propre fichier de configuration. Le format reflète exactement le fichier de configuration personnel et peut aussi comprendre les entrées d’« inspection » comme expliqué précédemment.

Le créer est une processus simple.

1. Configurer top de façon appropriée pour votre installation et sauver cette configuration avec la commande interactive « W ».

2. Ajouter et tester toutes les entrées d’« inspection » souhaitées.

3. Copier ce fichier de configuration dans le répertoire /etc/ sous le nom de « topdefaultrc ».

6d. Fichier de restriction SYSTÈME
La présence de ce fichier influencera la version de l’écran « d’aide » présentée à un simple utilisateur.

De manière plus fondamentale, il bridera ce que les utilisateurs pourront faire lorsque top s’exécute. Ils ne seront pas capables d’exécuter les commandes suivantes :
k Tuer une tâche
r Redéfinir la politesse d’une tâche
d ou s Modifier le délai ou l’intervalle de sommeil

Ce fichier de configuration n’est pas créé par top. Au contraire, vous devrez créer ce fichier manuellement pour le placer dans le répertoire /etc sous le nom de « toprc ».

Il ne peut comporter que 2 lignes, comme montré dans cet exemple :
s # ligne 1 : passage en « mode sécurisé »
5.0 # ligne 2 : « délai »  intervalle en seconde

7. Échantillons d’ASTUCES IDIOTES

Nombre de ces « astuces » fonctionnent mieux lorsque vous planifiez un lancement de top. Aussi, prévoyez de le lancer avec une valeur de politesse à -10, en supposant que vous ayez le droit de le faire.

7a. Magie du Noyau
Pour ces astuces idiotes, top à besoin du mode plein écran.

L’interface utilisateur, par l’intermédiaire d’invites et de l’aide, incite à dessein à fixer un délai en dixième de seconde. Cependant, vous êtes libre de déterminer un délai quelconque. Si vous souhaitez voir le meilleur de l’ordonnanceur du noyau, essayez un délai de 0,09 seconde ou moins.

Pour cette expérience, sous X Window, ouvrez un terminal (xterm) et maximisez-le. Ensuite exécutez les instructions suivantes :
- programmez un démarrage et un délai court ainsi :
nice -n -10 top -d.09
- désactivez la surbrillance de la colonne triée pour
minimiser la longueur des chemins (« paths »)
- activez la surbrillance inverse des lignes pour les mettre
en évidence
- essayez plusieurs tris de colonne (TIME/MEM fonctionnent bien),
et des tris croissants et décroissants pour visualiser
les processus les plus actifs

Ce que vous verrez est un noyau vraiment très occupé à faire ce qu’il fait toujours pour vous, mais sans aucun programme pour l’illustrer.

Dans un xterm utilisant des couleurs « blanc-sur-noir », dans l’écran palette de couleurs de top, configurez le rafraîchissement en noir des tâches et assurez-vous que la surbrillance des tâches est positionnée sur gras et pas en inverse. Ensuite positionnez le délai aux alentours de 0,3 (.3) seconde.

Après visualisation des processus les plus actifs, vous verrez uniquement les images fantômes des tâches qui s’exécutent.

Effacez le fichier rc existant, ou créez un nouveau lien symbolique. Lancez cette nouvelle version. Ensuite tapez « T » (une touche secrète, consultez la section 4c. Commandes de la ZONE de TÂCHES, Tri) suivi de « W » et « q ». Enfin, relancez le programme avec l’option -d0 (délai zéro).

Votre écran top se rafraîchira trois fois plus rapidement qu’auparavant, un gain de vitesse de 300 %. Pendant que top grimpe l’échelle de TIME, faites preuve d’autant de patience que vous le pouvez en spéculant si oui ou non top atteindra un jour le top.

7b. Fenêtres rebondissantes
Pour ces astuces idiotes, top a besoin du mode d’affichage alternatif.

Avec trois ou quatre zones d’affichage de tâches visibles, sélectionnez une fenêtre autre que la dernière et positionnez l’option processus en veille sur Inactif en utilisant la commande de basculement « i ». Selon l’endroit où vous appliquez « i », parfois plusieurs zones d’affichage des tâches rebondissent et parfois elles évoluent en accordéon, vu que top fait de son mieux pour allouer l’espace.

Configurez différemment pour chaque fenêtre les lignes de la zone de résumé : une sans la mémoire (« m ») ; une autre sans les états (« t ») ; éventuellement une sans rien du tout, en laissant juste la ligne de message. Ensuite pressez « a » ou « w » et observez une variante des fenêtres rebondissantes  —  les fenêtres sautillantes.

Affichez l’ensemble des quatre fenêtres et pour chacune, à tour de rôle, positionnez l’option processus en veille à Inactif en utilisant la commande de basculement « i ». Vous venez tout juste de pénétrer dans la zone des « rebondissements extrêmes ».

7c. La Fenêtre du grand oiseau
Cette astuce idiote a aussi besoin du mode d’affichage alternatif.

Affichez l’ensemble des quatre fenêtres et assurez-vous que Def soit la fenêtre « active ». Ensuite, augmentez progressivement la taille de la fenêtre avec la commande interactive « n » jusqu’à ce que toutes les autres zones d’affichage des tâches soient « chassées hors du nid »

Quand toutes sont déplacées, basculez l’option toute fenêtre visible ou invisible en utilisant la commande de basculement « _ ». Ensuite méditez ceci :
Est-ce que top vous gruge ou vous rapporte scrupuleusement
une vérité qui s’impose ?

7d. Le coup de l’échange
Cette astuce idiote fonctionne mieux sans mode d’affichage alternatif, puisque la justification est active par fenêtre.

Démarrez top et faites de « COMMAND » la dernière colonne affichée (la plus à droite). Si nécessaire, utilisez la commande de basculement « c » pour afficher les lignes de commandes et assurez-vous que l’affichage arborescent est actif avec la commande de basculement « V ».

Utilisez ensuite les flèches Haut et Bas pour positionner l’affichage de telle sorte que des lignes de commande tronquées soient montrées (avec un « + » à la fin). Redimensionnez éventuellement le terminal pour obtenir une troncature.

Enfin, utilisez la commande de basculement « j » pour rendre la colonne « COMMAND » justifiée à droite.

Utilisez maintenant la flèche Droite pour atteindre la colonne COMMAND. Continuez avec la flèche Droite, observez attentivement la direction de déplacement des lignes de commande montrées.

certaines lignes se déplacent vers la gauche, d’autres se déplacent vers la droite

finalement, toutes les lignes vont s’échanger, et se déplacer vers la droite

8. BOGUES

Signalez les bogues à procps [AT] freelists.org">procps [AT] freelists.org.

9. VOIR AUSSI

free(1), ps(1), uptime(1), atop(1), slabtop(1), vmstat(8), w(1)

TRADUCTION

La traduction française de cette page de manuel a été créée par Sylvain Archenault <sylvain.archenault [AT] laposte.net>, Frédéric Zulian <zulian [AT] free.fr>, Grégory Colpart <reg [AT] evolix.fr>, Philippe Piette <foudre-blanche [AT] skynet.be>, Julien Cristau <jcristau [AT] debian.org>, Thomas Huriaux <thomas.huriaux [AT] gmail.com>, Jean-Luc Coulon (f5ibh) <jean-luc.coulon [AT] wanadoo.fr>, Jean-Baka Domelevo-Entfellner <domelevo [AT] gmail.com>, Florentin Duneau <fduneau [AT] gmail.com>, Philippe Piette <foudre-blanche [AT] skynet.be>, Florentin Duneau <fduneau [AT] gmail.com>, David Prévot <david [AT] tilapin.org> et Jean-Pierre Giraud <jean-pierregiraud [AT] neuf.fr>

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